Petites taches brunes, beiges...
souvent nécrotiques en fin d'évolution
souvent nécrotiques en fin d'évolution
A la suites de diverses problématiques biotiques ou abiotiques, les feuilles et les folioles de la tomate peuvent présenter de lésions brunes de taille plutôt limitée. Les figures 1 à 3 présentent quelques exemples de types de taches retenus dans cette rubrique.
Figure 1 | Figure 2 | Figure 3 |
Confronté à de symptômes comparables, on peut émettre notamment les hypothèses suivantes :
- soit parasitaires
- Penicillium sp. ;
- Clavibacter michiganensis subsp. michiganensis ;
- Pseudomonas syringae pv. tomato (figure 1) ;
- Xanthomonas spp. ;
- Virus divers (seuls ou en complexe) tels que l'Alfalfa mosaic virus (AMV), le Pepino mosaic virus (PepMV), le Pepper veinal mottle virus (PVMV), le Potato virus Y (PVY) et le Tomato spotted wilt virus (TSWV) (figure 2) ;
- Thrips.
- soit non parasitaires
- Phytotoxicités diverses (figure 3).
Au cours d'une culture, la tomate peut présenter diverses taches, altérations plus ou moins étendues, en particulier sur les plus jeunes feuilles qui sont souvent plus tendres, et donc plus fragiles. Ces taches sont souvent d'abord huileuses, parfois aussi légèrement chlorotiques. Par la suite, elles prennent une teinte brune plus ou moins foncée et se nécrosent. L'identification exacte de leur origine est, dans bien des cas, difficile.
Cette rubrique résument les principales affections parasitaires ou non pouvant être suspectées. Rappelons que les risques de confusion sont importants : il est donc conseillé de consulter aussi la rubrique suivante. De plus, dans quelques cas, des observations microscopiques s'imposeront afin de déceler des signes présents sur et dans les tissus altérés : il sera alors nécessaire de contacter un laboratoire spécialisé.