Immunofluorescence
Type de laboratoire |
Type de technique |
Objectif |
Bioagresseur(s) concerné(s) |
Temps de mise en oeuvre |
Délai de réponse du laboratoire |
Laboratoire de détection Laboratoire spécialisé |
Sérologique
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Détection |
Bactéries, Champignons, Virus |
3 jours |
5 - 16 jours ouvrés |
Cette technique est très proche de la technique ELISA. Il s’agit de deux techniques de sérologies basées sur la reconnaissance antigène-anticorps, le bioagresseur jouant le rôle d’antigène. La seule différence entre elles est la révélation et la lecture des résultats : le test Elisa utilise une méthode de colorimétrie tandis que l’immunofluorescence utilise une méthode de fluorescence.
L'immunofluorescence est fréquemment utilisée dans le cadre de tests pour la certification des semences et plants, la réalisation de plans de surveillance ou la confirmation en cas de symptômes douteux. C’est une méthode de laboratoire qui nécessite un matériel spécifique. Tous les laboratoires ne proposent pas cette technique et il n’existe, actuellement, pas de kits pour le terrain.
Principe :
- Immunofluorescence directe
Dans cette technique, la protéine fluorescente, appelée fluorochrome est couplée à un anticorps primaire (orange). Ce dernier est spécifique (anticorps monoclonal) à une protéine produite par le bioagresseur, appelée antigène (vert). La protéine fluorescente émet de la lumière (rouge) lorsqu’elle est exposée à une certaine longueur d’onde (jaune). La lecture s’effectue à l’aide d’un microscope à fluorescence. Si l’agent n’est pas présent, il n’y a pas émission de couleur, car les anticorps ne se sont pas fixés.
Cette technique présente néanmoins un désavantage conséquent. En effet, il existe peu de sites de fixation sur le bioagresseur, donc peu d’anticorps peuvent se lier. Cela a pour conséquence de générer une faible intensité lumineuse.
- Immunofluorescence indirecte
Pour pallier aux problèmes d’intensité lumineuse, l’immunofluorescence indirecte est préférée.
Dans cette technique, un anticorps primaire monoclonal (bleu) se fixe sur le bioagresseur. Ensuite, un anticorps secondaire polyclonal (orange) qui possède une forte affinité pour l’anticorps primaire et qui est lié à une protéine fluorescente est ajouté. Les anticorps primaires présentent différents sites de fixation. Plusieurs anticorps secondaires peuvent donc s’y lier, ce qui décuple ainsi l’intensité lumineuse.
C’est aussi une technique moins onéreuse que l’immunofluorescence directe. Les anticorps primaires, directement marqués par un fluorochrome, sont limités sur le marché et très chers.
Avantages |
Inconvénients |
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