Techniques de laboratoire
Les techniques peuvent servir à deux objectifs différents :
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L'identification
Le but est de tester plusieurs hypothèses afin de déterminer précisément le responsable des affections observées. Une fois le bioagresseur identifié, pour confirmer le résultat, une technique plus spécifique peut être mise en oeuvre. Dans le cas de nématodes ou d’arthropodes, une identification morphologique est parfois suffisante.
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La détection
Les techniques utilisées dans ce contexte sont spécifiques d'un ou de quelques bioagresseurs particuliers. Cela permet de confirmer la présence ou non d'un bioagresseur que l'on suppose responsable des affections observées. Ces techniques sont aussi utilisées pour détecter la présence de bioagresseurs ciblés sur des plantes ou dans des lots de semences asymptomatiques.
Les critères de choix d'une technique :
Selon les objectifs attendus, les critères de choix des techniques diffèrent. En effet, les différentes techniques ne sont pas équivalentes en termes de niveau de précision (genre, espèce, sous-espèce, forme spéciale, race... on parle aussi de spécificité), sensibilité (quantité minimum de bioagresseur pour qu'il soit détecté, on parle aussi de limite de détection), reproductibilité et répétabilité. D'autres critères très importants sont également pris en compte comme la simplicité de mise en œuvre, la rapidité, la portabilité et le coût. Ainsi, la technique la plus précise ne sera pas forcément celle choisie si son coût est très élevé vis-à-vis des objectifs attendus.
Le résultat des tests en laboratoires peuvent aider à décider de mesures phytosanitaires importantes. Ainsi, les protocoles officiels recommandent souvent d'utiliser plusieurs techniques différentes combinées ou par étapes selon les résultats d'une première analyse.