Ceratitis quilicii
Mouche du Cap
Cultures sensibles : Agrumes, Avocats, Manguier, Papayer
Généralités
La Mouche du Cap Ceratitis quilicii a longtemps été confondue avec Ceratis rosa, mais elle constitue une espèce à part entière reconnue seulement depuis 2016.
Zones de production affectées:
La Réunion | |
Madagascar | Comores |
Maurice | Seychelles |
Protection
Méthodes préventives :
- Développement d'une couverture végétale permanente au sol qui permet de limiter le cycle de développement des mouches et augmente la prédation au sol.
- Eviter les traitements de pesticides qui sont défavorables à la faune utile.
Le contrôle biologique est assuré dans la plupart des cas grâce à de nombreux auxiliaires :
- des prédateurs, dont des fourmis , des araignées, etc...
Méthodes curatives :
- Collecter et détruire les fruits piqués et qui sont tombés au sol. Chaque fruit peut générer des centaines de mouches d’une nouvelle génération.
- Placer les fruits piqués dans un augmentorium situé dans le verger (figure 2). Il est doté d'une fenêtre obturée avec une toile dont la maille (~2mm) empêche la sortie des mouches qui éclosent mais permet la sortie des insectes parasitoïdes, qui régulent les populations de mouches dans le verger. A défaut d’augmentorium, on peut utiliser un fût, ou une poubelle, pourvue d’un filet fixé sur le couvercle.
- Lorsque la réglementation le permet (ephy) utiliser un attractif alimentaire. Le produit est épandu par tâche une à 2 fois par semaine pendant la période de floraison et de fructification, les mouches se concentrent sur le produit et s'empoisonnent en consommant l'insecticide.