Réseaux d'acteurs autour du diagnostic en santé végétale
Il existe une grande diversité d'organismes et d'acteurs qui agissent dans le diagnostic en santé végétale, soit en tant que demandeurs, soit en tant qu'experts. Plusieurs de ces organismes publics comme privés, ont formé des réseaux pour mettre en commun actions, réflexions et moyens autour du diagnostic en santé végétale :
Le RFSV a été créé en 2011 à la suite des Etats généraux du sanitaire à la demande de la DGAL. Il rassemble des représentants de la recherche, des instituts techniques, des laboratoires d’analyses de terrain, des organisations professionnelles et à vocation sanitaire, de l’industrie, divers acteurs de la protection et santé des plantes. Il a pour objectif de favoriser les partenariats de recherche entre les acteurs publics et privés pour développer les connaissances sur la santé des végétaux et les acquisitions de compétences. Il est co-animé par l’ACTA, l’ANSES, l’INRA et l’UIPP.
Le RMT VEGDIAG proposé dans le cadre du RFSV a reçu un avis favorable du jury en date du 13 janvier 2014. Ses objectifs : perfectionner le diagnostic en santé des végétaux en vue d’améliorer la qualité sanitaire des systèmes de production des végétaux et développer la mise en réseau des laboratoires de diagnostic en santé des végétaux et des observatoires de terrain. Il est coordonné par l’ACTA.
contact : andre.chabert(a)acta.asso.fr
La SBT dans le domaine végétal est composée de 3 réseaux :
- le réseau d'épidémiosurveillance des cultures et BSV (Bulletin de Santé du Végétal)
- le réseau de suivi des effets non intentionnels (ENI) des pratiques phytosanitaires sur des indicateurs de biodiversité en milieux agricoles (résistances des bioagresseurs à certaines molécules ou familles de produits, impact potentiel des pratiques phytosanitaires sur les écosystèmes).
- le réseau de surveillance des organismes nuisibles réglementés et émergents (SORE)
Le réseau d'épidémiosurveillance s’est développé en 2010 dans le cadre de l’axe 5 du plan Ecophyto 2018, conformément à l'article L 201-1 du Code rural et de la pêche maritime relatif à l’épidémiologie. Il est mis en place en métropole et dans les départements d'Outre-mer, en agriculture et en zones non agricoles. Le but est de pouvoir, face à tout problème phytosanitaire, effectuer à la fois un signalement et donner les informations objectives nécessaires aux conseils de protection, grâce aux BSV. Ce réseau réunit près de 1 000 partenaires, ce qui représente environ 3 400 observateurs qui réalisent régulièrement des diagnostics de terrain et 300 animateurs experts répartis par filière. Les observateurs peuvent, au sein de ce réseau, faire appel à des analyses en laboratoire pour approfondir leur diagnostic de terrain. Pour en savoir plus...