• Ecophyto
  • maaf
  • Onema logo

Effets induits sur les aspects...

 

 


 

Autres bio-agresseurs

 

(!) Effet indirect sur poirier : la diminution des traitements phytopharmaceutiques liée à l’application d’argiles peut entraîner une recrudescence d’acariens et de phytoptes (diminution des traitements au printemps) et de pucerons mauves (diminution des traitements d’hiver).

 

 


 

Organisationnel

 

(-) Traitements fréquents au printemps : renouvellement dès l’apparition de nouveaux organes sensibles (ou d’épisodes pluvieux)

NB : traitements en automne-hiver moins fréquents car renouvellement seulement selon pluies (psylle).

(!) Usage limité de l’argile à certains stades à cause du marquage des fruits.

NB : sur clémentiniers, les argiles sont parfois appliquées jusqu’à la récolte si un nettoyage est possible en station de conditionnement.

  

 


 

Agronomique

 

(+) Régulation du stress hydrique des plantes

 

 


 

Economique

 

Coût : entre 1,4 et 1,8 €/kg

- soit environ 50 € à 30 kg/ha/passage et environ 80 € à 50 kg/ha/passage

 

- 1 à 2 passages max. sur cerisier, 3-4 passages min. sur olivier, en moyenne 1 à 3 passages sur poirier en hiver, 0 à 4 en saison, environ 3-4 passages sur noyer, environ 1-2 passages sur prunier.

 

 


 

Environnemental

 

(+) Pas d’effet significatif connu sur les compartiments de l’environnement (air, eau, sol)

 

 


 

Qualité des fruits

 

(+) Pas de résidus de produits phytopharmaceutiques

(+) Limite les coups de soleil (noyer-poirier-pommier)

(+) Améliore la qualité de l’épiderme des fruits (pommier-poirier)

(!) Risque de marquage des fruits pour les applications en saison (ne pas appliquer d’argiles 15 jours avant récolte pour les cerises et olives de bouche et 30-40 jours avant récolte pour le poirier).

  

 


 

Auxiliaires

 

(+) Toxicité directe faible sur les auxiliaires 

(!) Néanmoins, effets indirects constatés sur certaines familles d’auxiliaires (cf. rubrique « Pour en savoir plus »)

 

 


 

 

 

Intéressante/interactions positives en combinaison avec les techniques alternatives…

 

- Méthodes culturales : taille permettant un équilibre végétatif, éviter les excès d’azote, irrigation raisonnée…
- Aménagement de la lutte insecticide pour favoriser le développement des prédateurs (notamment pour les prédateurs de psylle…).

NB : Contre les pucerons, les acariens ou la mouche méditerranéenne, les argiles sont un levier complémentaire et doivent être associées à d’autres leviers.

Par exemple, l’application d’argiles contre le puceron cendré couplée à un matériel végétal peu sensible, des huiles minérales, un aménagement de la lutte insecticide pour favoriser le développement des auxiliaires permet un effet combiné loin d'être négligeable.

 

 

 

 

 

 

Dernière modification : 28/09/2015