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Principaux symptômes

 

 

Cette affection est habituellement latente sur les pommiers utilisés en arboriculture, et elle passe inaperçue malgré sa grande fréquence : près de 50 % des vergers sont atteints, dont ceux greffés sur le Paradis M9 non "virus free". Elle se manifeste seulement sur quelques cultivars sensibles tels que Reinette Clochard, Charden,… des pommiers à cidre, certaines origines de semis et différentes espèces deMalus ornementaux. Sur les types les plus sensibles, dont les indicateurs M. pumila Spy 227 et Pyronia veitchii, on observe, 15 à 20 jours après le départ de la végétation, une nécrose sous la nervure principale des feuilles, induisant un repli sur la face inférieure (épinastie), des taches chlorotiques à nécrotiques sur le limbe, puis une nécrose généralisée des jeunes pousses et écorces. Avec les isolats sévères le dépérissement est rapide. Avec les isolats bénins les nécroses restent superficielles, la croissance est très réduite, mais les symptômes s’estompent dès que la température s’élève. L’affection était dénommée "Spy (ou Pyronia) epinasty and decline". Sur certains Malus seule l’écorce présente des chancres écailleux. C’est le cas du "Malus platycarpa scaly bark". Sur les types moins sensibles comme Virginia Crab et Charden, l’ASPV provoque des stries longitudinales dans le bois, sous l’écorce, dues à l’atrophie de faisceaux de fibres ligneuses, peu de symptômes foliaires, et des bosselures ou cannelures sur les fruits. Avec les souches sévères les stries du bois se nécrosent progressivement et les plants dépérissent.

Dernière modification : 05/06/2015