Les deux principaux types de maladies

 

Les maladies peuvent avoir des origines bien différentes ; elles sont classées généralement dans deux grandes catégories :

  • les maladies biotiques (parasitaires, infectieuses) provoquées par divers microorganismes ou agents pathogènes (virus, bactéries et phytoplasmes, champignons, Oomycètes, etc.) ;
  • les maladies abiotiques (non parasitaires, physiologiques, non-infectieuses) (appelées aussi désordres) occasionnées par de nombreuses causes ayant pour origine divers facteurs de l'environnement de la plante (climat, nature du sol, usine à proximité, etc.), et/ou des interventions humaines (maîtrise imparfaite de l'irrigation, de la fertilisation, de l'usage des pesticide, etc.).

D'autres classements sont également utilisés pour différencier les maladies :
- les symptômes qu'elles provoquent (jaunisses, maladies à mosaïque, à pourritures, etc.) ;
- la nature de l'agent pathogène responsable (virose, mycose, phytoplasmose, etc.) ;
- la localisation sur la plante de l'agent pathogène responsable (maladie vasculaire affectant les vaisseaux, aérienne cantonnée au feuillage, etc.) ;
- le stade de sensibilité des plantes au cours de leur développement (fontes de semis en pépinière, maladies en cours en production, et/ou en post récolte et durant la conservation des légumes, etc.).


Les cultures légumières sont affectées par de nombreuses maladies, en moyenne plusieurs dizaines par espèce. Réaliser un diagnostic de qualité sur une culture donnée représentera souvent un challenge difficile pour lequel des connaissances et un savoir-faire seront indispensables.


Remarque : Lors de diagnostics agronomiques, il n'est pas rare d'être confronté, non pas à une seule maladie biotique ou abiotique, mais à plusieurs à la fois. Alors méfiance ! Sachez qu'il existe des complexes parasitaires affectant aussi bien les organes aériens que telluriques des légumes. Aux bioagresseurs impliqués, des facteurs abiotiques défavorables aux plantes et/ou favorisant leur développement peuvent aussi intervenir, complexifiant la situation phytosanitaire. Le diagnostic est alors plus difficile, du fait d'une plus grande diversité de symptômes notamment, mais aussi de la nécessiter de rechercher plusieurs causes à la fois.

Dernière modification : 04/12/2023
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)