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Biologie, épidémiologie

 

Septoria lycopersici se pérennise dans le sol sur les débris végétaux. Il se conserverait également sur un certain nombre d’hôtes, cultivés ou non, de la famille des Solanacées, notamment Solanum nigrum, S. carolinense, Datura stramonium et Physalis subglabrata. Il se maintient aussi sur le matériel utilisé pour la culture, notamment les piquets et sur les semences contaminées.

 

Il se développe durant les périodes humides, en présence d’eau libre sur les feuilles. Les conidies présentes à la surface du limbe germent et le mycélium pénètre par les stomates puis envahit rapidement les tissus. Des symptômes sont déjà visibles au bout de 6 jours, et S. lycopersici sporule 14 jours après les contaminations à des températures comprises entre 15 et 27 °C.

 

Les spores (figure 1), formées dans des pycnides (figure 2) et extruées de ces dernières via des cires (figure 3), sont dispersées par les éclaboussures consécutives à des pluies ou des irrigations par aspersion. Les travailleurs et les équipements circulant au sein de la végétation humide, mais aussi certains insectes, transmettent aussi des spores d’une plante à l’autre. Les graines contaminées pourraient contribuer à la conservation et à la dissémination de la maladie sur de longues distances.

 

Des températures clémentes, comprises entre 20 et 25 °C, et une forte humidité prolongée sont des conditions très favorables à son développement.

 

Dernière modification : 01/07/2015
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Figure 1
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Figure 2
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Figure 3