Activités entomophages
- Spectre d'efficacité et cultures envisageables
- Proies : Pucerons (Aphis et Myzus) : en particulier Myzus persicae et Aphis gossypii. Il est capable de parasiter plus de 40 espèces de pucerons, pourvu qu'ils soient de petite taille. Les gros pucerons, qui se dressent haut sur leurs pattes, comme Macrosiphum euphorbiae et Aulacorthum solani, ne sont pas ses hôtes favoris.
- Principales cultures concernées : aubergine - poivron - concombre - courgette - melon - cultures semencières - fraisier.
- Parasitisme
Efficacité | 200-300 parasitismes en 3-4 jours/ femelle après son émergence. |
Stades attaqués | larves et individus ailés. |
Momie | jaune d'or (figures 2, 3 et 4) |
Dispersion | très grande, traque et parasite les pucerons même lorsqu’ils sont en faible densité. |
- Comportement :
Le comportement de la femelle durant la ponte est typique des aphidiidés. Une fois le contact établi avec son hôte, elle se dresse sur ses pattes étirées et courbe son abdomen vers l’avant, entre ses pattes sous son thorax (figure 1). En déplaçant son abdomen vers l’avant, elle transperce le puceron avec son ovipositeur et y dépose un œuf. Tout cela se déroule en moins d’une demi-seconde. .
- Impact :
Les pucerons parasités ne meurent pas immédiatement et continuent généralement à se nourrir et à sécréter du miellat (figure 2). Ils sont également toujours capables de transmettre des virus et de donner naissance à de jeunes pucerons pendant encore deux jours. Cependant, un puceron parasité à un stade jeune ne pourra pas se reproduire.
Le parasitoïde perturbe les colonies de pucerons autant par son parasitisme que par sa présence. En effet, les pucerons alarmés sécrètent une substance qui affecte la colonie entière. Pour éviter le danger, ils quittent les feuilles en se laissant tomber au sol. Certains n’y survivent pas, d’autres migrent vers d’autres plantes afin d’y fonder de nouvelles colonies.
- Remarques
Disponible dans le commerce.