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- Spectre d'efficacité et cultures envisageables
- Proies : Pucerons : puceron vert et rose de la pomme de terre, Macrosiphum euphorbiae, puceron strié de la digitale, Aulacorthum solani et Sitobion avenae, le puceron présent sur les plantes semencières.
- Principales cultures concernées : tomate - aubergine - poivron - courgette - salades - cultures semencières - fraisier.
- Parasitisme
| Efficacité | 250 parasitismes , suivant les hôtes disponibles durant 3 semaines, et environ 2 pucerons consommés par jour par "host feeding". |
| Stades attaqués |
toutes tailles de pucerons : host feeding pour les plus petits, parasitisme pour les plus gros. |
| Aspect des momies | tannée, grise ou marron, oblongue (figure 4). L'adulte parasitoïde émerge à travers un trou rond à l'arrière de la momie (figure 5). |
| Dispersion |
faible. vole peu. |
- Comportement
Une fois que la femelle d'Aphelinus abdominalis a détecté un puceron, elle se retourne sur elle-même, enroule l’extrémité des ailes et pique plusieurs fois avec son ovipositeur une des pattes d'un puceron, probablement pour le paralyser (figures 1 et 2). Elle transperce ensuite la partie ventrale de celui-ci, toujours avec son ovipositeur pour y déposer son œuf. Cela peut prendre plusieurs minutes.
- Impact
Le contrôle des populations de pucerons par A. abdominalis est assuré à la fois par le parasitisme, ainsi que de façon quasi égale par du «host feeding», i.e. la consommation de pucerons (figure 3) : l’adulte parasitoïde perce les pucerons avec son ovipositeur et en aspire entièrement le contenu corporel.
- Remarques
Le superparasitisme (dépôt de plusieurs œufs dans un seul puceron) apparaît rarement, ce qui indiquerait que les femelles d'A. abdinomalis soient capables de distinguer les pucerons déjà parasités de ceux qui ne le sont pas.
Disponible dans le commerce.