Activités entomophages

 

 

 

 

 

 

  • Spectre d'efficacité et cultures envisageables

 

- Proies :  Pucerons : plus de soixante espèces. Par contre, pas de survie possible en s’alimentant de cochenilles farineuses ou de cochenilles à carapace.

 

- Principales cultures concernées: aubergine - poivron - concombre - courgette - melon - salades - haricot - cultures semencières - fraisier

 

 

  • Prédation

 

Efficacité

 Dépend de la température, de l’humidité relative, de l’espèce, de l’âge et de la taille du puceron.

Une larve peut absorber au total entre 10 et 100 pucerons, dont 50 % sont consommés lors du dernier stade larvaire. En présence d’une forte population de pucerons, une larve est capable d'en tuer davantage de ce qu’il ne lui est nécessaire pour satisfaire ses besoins alimentaires.

Stades attaqués  tous
Dispersion  Adultes : très forte, très rapide ; larves : faible 

 

 

  • Comportement

 

Les femelles adultes peuvent trouver une plante infestée de pucerons parmi de nombreuses plantes saines et, de ce fait, elles se dispersent très rapidement dans la culture. Elles préfèrent déposer leurs œufs dans les foyers importants de pucerons et pondent, par exemple, cinq fois plus d’œufs sur une feuille portant 60 pucerons que sur cinq feuilles n’en ayant que 12.

 

Les jeunes larves sont aptes à se déplacer sur environ 6 cm sans se nourrir et peuvent détecter les pucerons dans un rayon d’environ 2,5 cm. Comme les œufs sont généralement pondus dans les colonies de pucerons, les larves n’ont aucune difficulté à trouver leurs proies.

 

Lorsqu’une larve d'Aphidoletes aphidimyza s’attaque à un puceron, elle lui injecte une toxine paralysante, ce qui amorce aussi la prédigestion du contenu corporel. Elle en aspire ensuite les fluides du corps. Laissé sans vie, le puceron, accroché à la feuille par son rostre, devient marron ou noir et s’altère éventuellement.

 

 

  • Remarques

 

Plus la population de pucerons est importante, plus ils seront nombreux à être tués sans être mangés. Une fois attaqués, les pucerons meurent, qu’ils soient consommés ou non, à cause de la toxine paralysante que la cécidomyie leur a injectée. Le temps nécessaire pour consommer un puceron varie de quelques minutes à plusieurs heures, selon la taille de la proie, l’âge et les conditions alimentaires du prédateur.

 

Disponible sur le marché.

Dernière modification : 21/08/2014
  • Auteur :
  • A Anonyme (Koppert Biological Systems)
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Figure 2
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