Activités entomophages
- Spectre d'efficacité et cultures envisageables
- Proies : Mouches mineuses
- Principales cultures concernées : tomate - aubergine - concombre
- Parasitisme
Efficacité | Dépend de la température : 200 pontes à 15°C, 50 à 25°C. |
Stades attaqués |
O. pallipes n’est pas très efficace contre les grosses larves ou de taille moyenne (mobilité et épaisseur de leurs téguments peu adaptés) . D. sibirica montre moins de problèmes à les parasiter. Les larves les plus grosses sont plus facilement localisées par les parasitoïdes. |
Dispersion | Très forte, les parasitoïdes étant capables de détecter les mineuses même à très faible densité. |
Opius pallipes est légèrement plus efficace que Dacnusa sibirica pour détecter des plantes attaquées par les mouches mineuses.
- Comportement
Une fois la plante trouvée, les deux parasitoïdes localisent très rapidement un hôte convenable. Ils utilisent leurs antennes et leur ovipositeur (tarière) pour trouver les galeries et ainsi les larves de mineuse. Ils ont la capacité de différencier les larves de mouches mineuses parasitées des non parasitées. D. sibirica est même apte à reconnaître une feuille a déjà été visitée.
Lorsque le taux de parasitisme est élevé, il peut y avoir super-parasitisme : plusieurs œufs sont pondus dans une larve. Dans ce cas, seul un parasitoïde émerge de la pupe de mouche mineuse. Tous les œufs éclosent dans la larve hôte, mais les jeunes larves s’affrontent en utilisant leurs mâchoires. Les larves mortes ou blessées sont alors reconnues par le système immunitaire de l’hôte et sont encapsulées. Les œufs ne sont apparemment pas attaqués.
- Remarques
Disponibles dans le commerce.
La mineuse serpentine américaine, Liriomyza trifolii, encapsule les œufs d’O. pallipes, rendant la protection biologique inefficace. D. sibirica semble également avoir plus de difficultés à parasiter la larve de cette mineuse que celle de L. bryoniae, mais se développe très bien dans les larves de ces deux mouches.