Méthodes de protection

• Mesures de prévention

La circulation de matériel végétal contaminé peut contribuer à la dispersion géographique de ce pathogène. Il est donc fondamental d’utiliser du matériel végétal (porte-greffes et greffons) contrôlé et accompagné par un passeport phytosanitaire européen, voire du matériel végétal certifié.

Des porte-greffes sont plus prédisposants que d’autres. Par exemple, le porte-greffe ‘Saint-Julien’ prédispose les arbres à l’infection tandis que le franc et le GF 677 induisent une moindre sensibilité des pousses.
La sensibilité des arbres est aussi fonction des variétés. Par exemple, ‘J.H. Hale’ et ‘Redwing’ sont des cultivars très sensibles. ‘Redskin’, ‘Redhaven’ et ‘Michelini’ sont au contraire peu sensibles.


Tailler les arbres en hiver le plus tard possible après la chute des feuilles, surtout pour les variétés sensibles.
Désinfecter les outils de taille. Badigeonner les plaies de taille avec un cicatrisant désinfectant.


Appliquer des traitements préventifs à base de cuivre lors de la chute des feuilles et au printemps.

Ne pas installer les parcelles de plants de pêchers/nectariniers sur des sites exposés au froid et/ou dont le sol est sableux à caillouteux et peu profond.
Eviter tout stress hydrique et minéral.
Favoriser les apports en calcium par un apport de chaux ou par une irrigation avec de l’eau calcaire car le calcium protège les arbres d’une éventuelle infection bactérienne (préconisations issues des différents travaux de l’équipe Inra de Vigouroux, menés dans les années 1980-90).