Papillons de nuit (noctuelles)
Les racines, le collet et les feuilles de salades sont susceptibles d'être dévorés par le stade chenille de plusieurs lépidoptères plus ou moins polyphages. Ces insectes appartiennent à diverses familles, en particulier aux noctuidés. Parmi celles-ci, citons la noctuelle défoliatrice Autographa gamma (L.), et les noctuelles terricoles Agrotis segetum (Denis & Schiffermüller) et Agrotis ipsilon (Hufnagel). On retrouve ces noctuelles (loopers), et bien d'autres, dans de nombreuses zones de production du monde où ils occasionnent des dégâts parfois considérables dans les cultures de plein champ, comme sous abri de salades.
- Nature des dégâts
Ce sont les larves les plus âgées des noctuelles, qu'elles soient défoliatrices ou terricoles, qui occasionnent les dégâts les plus dommageables sur salades, notamment sur les jeunes plantations :
- feuilles trouées, perforées, plus ou moins dévoréees et découpées (figure 1) ;
- présence de déjections noirâtres ou verdâtres (figure 2) ;
- cisaillement de l'apexe (figure 3) ;
- perforation du pivot au niveau du collet (figures 4 et 5) ;
- collet plus ou moins dévoré ...
- flétrissement des plantes au collet lésé (figure 6).
- Biologie
Les lépidoptères passent par 4 stades de développement : oeuf, larve ou chenille, nymphe ou chrysalide, et papillon (figure 1).
- Formes de conservation et/ou hôtes alternatifs : la plupart de ces papillons hibernent par l'intermédiaire des chrysalides, voire des larves, bien que les autres stades de développement puissent contribuer à la conservation hivernale de ces insectes. Ils peuvent être hébergés par de nombreux hôtes cultivés ou non.
- Stades de développement : les oeufs (figure 7-1), transparents, blancs, marron noir, mauves, etc., de diamètre inférieur au millimètre, sont déposés isolément ou par groupes à la surfaces des feuilles ou de divers supports (figure 8). Par la suite, ils éclosent et donnent naissance à des chenilles (figure 7-2) mesurant de 25 à 50 mm en fonction de l'espèce, pourvues de puissantes mandibules qui leur permettent de consommer en permanence les végétaux, notamment les feuilles (figures 3 et 5 à 7).
Ces chenilles, de couleur variable (vertes, devenant parfois marron à rougeâtres en vieillissant, gris brun avec des points noires longitudinaux...) (figures 9 et 10), effectuent plusieurs mues avant la nymphose ou la chrysalidation. Les chrysalides (figure 7-3), qui mesurent de 2 à 2,8 cm et sur lesquelles on distingue nettement les fourreaux des pattes et des ailes ainsi que la segmentation abdominale, sont de couleur rouge brun. Les adultes (figure 7-4) sont des papillons pourvus de 2 paires d'ailes et dont l'envergure varie de 25 à 45 mm pour les espèces qui nous intéressent. Les ailes antérieures et postérieures présentent une coloration variable en fonction des espèces (brun rougeâtre, marron, grise) ainsi que des motifs plus ou moins caractéristiques (figure 1).
La durée de leur cycle varie en fonction de la température, d'une dizaine de jours à plusieurs semaines. Les chenilles sont mobiles et se déplacent aisément d'une foliole à l'autre comme les adultes qui le font plus aisément. Ajoutons que la diminution des pratiques de désinfection du sol semble contribuer à la recrudescence de ce ravageur, sur culture légumière entre autres.
- Formes de conservation et/ou hôtes alternatifs : la plupart de ces papillons hibernent par l'intermédiaire des chrysalides, voire des larves, bien que les autres stades de développement puissent contribuer à la conservation hivernale de ces insectes. Ils peuvent être hébergés par de nombreux hôtes cultivés ou non.
- Stades de développement : les oeufs (figure 7-1), transparents, blancs, marron noir, mauves, etc., de diamètre inférieur au millimètre, sont déposés isolément ou par groupes à la surfaces des feuilles ou de divers supports (figure 8). Par la suite, ils éclosent et donnent naissance à des chenilles (figure 7-2) mesurant de 25 à 50 mm en fonction de l'espèce, pourvues de puissantes mandibules qui leur permettent de consommer en permanence les végétaux, notamment les feuilles (figures 3 et 5 à 7).
Ces chenilles, de couleur variable (vertes, devenant parfois marron à rougeâtres en vieillissant, gris brun avec des points noires longitudinaux...) (figures 9 et 10), effectuent plusieurs mues avant la nymphose ou la chrysalidation. Les chrysalides (figure 7-3), qui mesurent de 2 à 2,8 cm et sur lesquelles on distingue nettement les fourreaux des pattes et des ailes ainsi que la segmentation abdominale, sont de couleur rouge brun. Les adultes (figure 7-4) sont des papillons pourvus de 2 paires d'ailes et dont l'envergure varie de 25 à 45 mm pour les espèces qui nous intéressent. Les ailes antérieures et postérieures présentent une coloration variable en fonction des espèces (brun rougeâtre, marron, grise) ainsi que des motifs plus ou moins caractéristiques (figure 1).
La durée de leur cycle varie en fonction de la température, d'une dizaine de jours à plusieurs semaines. Les chenilles sont mobiles et se déplacent aisément d'une foliole à l'autre comme les adultes qui le font plus aisément. Ajoutons que la diminution des pratiques de désinfection du sol semble contribuer à la recrudescence de ce ravageur, sur culture légumière entre autres.
- Méthodes de protection
Plusieurs méthodes de protection sont préconisées pour contrôler le développement des noctuelles sur salades en France :
- retourner la terre en hiver afin que les prédateurs dévorent les larves et que le froid les fasse périr ;
- désherber et biner régulièrement afin d’éliminer certaines mauvaises herbes pouvant héberger ces insectes (rumex à longues feuilles, rumex petit oseille, plantain, bardane poilue, chardon des champs, pissenlit) ;
- désherber et biner régulièrement afin d’éliminer certaines mauvaises herbes pouvant héberger ces insectes (rumex à longues feuilles, rumex petit oseille, plantain, bardane poilue, chardon des champs, pissenlit) ;
- installer des toiles insect-proof aux ouvertures des abris ;
- installer des pièges à phéromones à l'extérieur de l'abri afin de surveiller la présence des adultes ;
- utiliser des plantes répulsives des femelles de noctuelles comme l'absinthe et la tanaisie (branches dispersées, infusion) ;
- installer des pièges à phéromones à l'extérieur de l'abri afin de surveiller la présence des adultes ;
- utiliser des plantes répulsives des femelles de noctuelles comme l'absinthe et la tanaisie (branches dispersées, infusion) ;
- Maintenir le sol humide et effectuer des binages réguliers pour les faire remonter à la surface et les détruire ;
- Fouiller le sol à un ou deux centimètres de profondeur tout autour des plants attaqués, et éliminer les chenilles qui s'y trouvent ;
- Fouiller le sol à un ou deux centimètres de profondeur tout autour des plants attaqués, et éliminer les chenilles qui s'y trouvent ;
- maintenir la biodiversité au jardin car certaines espèces de carabes sont notamment des prédateurs de larves de lépidoptères à activité nocturne.
- favoriser la présence des Merles, corneilles qui consomment les chenilles ;
- favoriser la présence des Merles, corneilles qui consomment les chenilles ;
- utiliser un biopesticide à base de Bacillus thuringiensis qui est plutôt actif sur les jeunes chenilles ;
- raisonner la protection chimique* (e-phy-Noctuelles défoliatrices ; e-phy-Noctuelles terricoles).
* Lutte chimique : Le nombre de pesticides disponibles pour un usage donné évoluant en permanence, nous vous conseillons de toujours confirmer votre choix en consultant le site e-phy du ministère de l'agriculture et de la pêche qui est un catalogue en ligne des produits phytopharmaceutiques et de leurs usages, des matières fertilisantes et des supports de culture homologués en France. Cette remarque est également valable pour tous les produits biologiques à base de micro-organismes ou de substances naturelles.
* Lutte chimique : Le nombre de pesticides disponibles pour un usage donné évoluant en permanence, nous vous conseillons de toujours confirmer votre choix en consultant le site e-phy du ministère de l'agriculture et de la pêche qui est un catalogue en ligne des produits phytopharmaceutiques et de leurs usages, des matières fertilisantes et des supports de culture homologués en France. Cette remarque est également valable pour tous les produits biologiques à base de micro-organismes ou de substances naturelles.