Meloidogyne spp
- Les plantes hôtes :
Selon les différentes espèces, celles-ci ont une gamme d'hôte plus ou moins spécifique ou plus ou moins large. Si M. naasi a une gamme d'hôtes plus étroite et attaque en particulier les céréales, les autres espèces de Meloidopgyne peuvent s'attaquer à toutes les plantes cultivées et sont donc très polyphages mais sont aussi des ravageurs dangereux.
- Cycle de développement :
La durée du cycle dépend de la température ; lorsqu'elle est maintenue basse, ce qui est le cas des cultures de laitue sous serre, en hiver, l'infestation se développe lentement. Dès que la température s'élève, le cycle s'accélère : il est de 3 semaines à 28°C.
Plusieurs générations peuvent se succéder dans des conditions favorables et l'infestation atteint alors des niveaux considérables. Par ailleurs, tous les oeufs n'éclosent pas en même temps, certains n'éclosent que plusieurs mois après la ponte et résistent au froid et à la sécheresse. Le sol conserve donc son potentiel infectieux pendant l'hiver ou pendant une mise en repos du sol.
Après plusieurs mues, la larve se transforme en mâle ou en femelle. Le mâle est libéré à l'extérieur de la racine (figure 4). La femelle, immobile, reste dans les tissus et pond 1 000 à 2 000 oeufs englobés dans une gangue gélatineuse qui les maintient rassemblés. Ces masses d'oeufs font saillies à la surface des jeunes racines.