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Méthodes de protection

 

  • En cours de culture

 

Il n’existe actuellement, aucune méthode de lutte curative qui permette de contrôler les infections virales au champ et notamment le virus de la peudo-jaunisse de la betterave (Beet pseudoyellow virus, BPYV) ; une plante malade le restera toute sa vie. Les symptômes ne s'expriment qu'après une période d'incubation de trois à quatre semaines, période pendant laquelle la plante peut être une source de virus pour les aleurodes. De ce fait, l'épuration des plantes présentant des symptômes semble illusoire pour limiter l'extension de la maladie.

Par contre, les traitements insecticides ou la lutte biologique utilisant Encarsia formosa peuvent réduire les populations d'aleurodes si celles-ci sont importantes, et ainsi ralentir le développement des épidémies de BPYV, car les vecteurs semblent peu efficaces. Une réduction des populations de ces derniers entraîne dans ce cas un ralentissement de la vitesse de développement de la maladie.

  • Cultures suivantes

 

Il n'existe pas actuellement de variétés résistantes ou tolérantes au BPYV. Il faudra donc avoir recours à certaines mesures prophylactiques et pratiques culturales susceptibles de limiter ou de retarder le développement des épidémies :
- désherber soigneusement les parcelles et leurs abords (voisinage des abris...) afin d'éliminer des sources de virus ;
- protéger les pépinières et les jeunes plants par des voiles non tissés (type Agryl P17). Malheureusement, ce type de protection doit être retiré, au moins partiellement, à la floraison, afin de ne pas empêcher l'action des insectes pollinisateurs indispensables pour la production des fruits ;
- assurer une bonne couverture insecticide en début de culture pour limiter les populations d’aleurode des serres ;
- rendre les abris plus « étanches » aux aleurodes en installant des filets à mailles fines sur les ouvrants ;
- détruire le plus vite possible les plantes en fin de production. Celles-ci peuvent être infectées et c’est souvent sur elles que s'établissent d'importantes populations d'aleurodes ;
- bien gérer l’espace de l’exploitation et éviter de mettre en place des cultures destinées à des productions tardives à proximité de cultures plus précoces qui risquent d'être déjà contaminées.

Dernière modification : 15/02/2013
  • Auteur :
  • H Lecoq (INRA)