Des résistances à cet insecte ont été décrites principalement dans des accessions originaires d'Inde et d'Extrême-Orient. Le contrôle génétique est simple (un gène dominant) et ce gène a été introduit dans d'assez nombreuses variétés commercialisées de type charentais.

Ce gène possède la propriété originale d'avoir un double phénotype : résistance à la colonisation des plantes par le puceron et résistance à la transmission des virus qui sont transmis sur le mode non-persistant comme le CMV, le WMV ou le ZYMV. En pratique, il assure une bonne protection vis-à-vis de la colonisation. Cependant quelques souches d'A. gossypii sont capables de contourner la résistance et nécessitent donc d'utiliser d'autres méthodes de contrôle comme la lutte biologique avec A. colemanii sur plantes relais ou bien un traitement aphicide. La protection vis-à-vis des infections virales n'est que partielle et se traduit par un retard de quelques jours dans le développement des épidémies. En effet d'autres espèces de pucerons qu'A. gossypii, bien que n'étant pas capables de coloniser le melon, peuvent transmettre ces virus. La séquence moléculaire de ce gène est connue.