Techniques d'isolement
Elutriateurs de Seinhorst | Chambre à brouillard |
Méthodes officielles
(www.anses.fr).
- Elutriation du sol
Les deux méthodes les plus utilisées sont l'élutriation d'Oostenbrink1 (qui a fait l'objet de la norme ISO_23611-42) et l'élutriation de Seinhorst3. Toutes deux sont basées sur le principe de la sédimentation des particules dans une colonne d'eau parcourue par un courant d'eau ascendant de faible débit. Toutes les particules plus légères que le débit ascendant (dont les nématodes) sont récupérées.
1 Oostenbrink, M. 1960. Estimating nematode populations by some selected methods. In: Nematology (Sasser, J.N. & Jenkins, W.R. Eds.), Univ. North Carolina Press, Chapel Hill, pp. 85-102.
2 NF_ISO_23611-4. 2008. Prélèvement des invertébrés du sol. 4. Prélèvement, extraction et identification des nématodes du sol. AFNOR Paris, 20pp.
3 Seinhorst, J.W. 1962. Modifications of the elutriation method for extracting nematodes from soil. Nematologica, 8: 117-128.
- Aspersion des racines en chambre à brouillard
La méthode de Seinhorst1 est la plus utilisée. Elle consiste à placer des fragments de racines dans une chambre à brouillard. Les nématodes quittent naturellement les racines pourrissantes et sont piégées par le brouillard.
1 Seinhorst, J.W. 1950. De betekenis van de toestand van de grond voor het optreden van aantasting door het stengelaatje (Ditylenchus dipsaci (Kühn) Filipjev). Tijdschr. PlZiekt. 56 : 291-349.
- Concentration des extraits
Après élutriation du sol ou aspersion des racines, les suspensions sont concentrées par tamisage à travers 4 tamis successifs de 50µm de maille.
- Purification des extraits
Afin de séparer les nématodes des particules en suspension dans les extraits, les refus des tamis sont déposés sur un tamis de 1mm de maille tapissé d'une feuille de papier cellulose, le tout étant déposé dans une coupelle remplie d'eau. Les nématodes traversent le papier cellulose par passage actif et sont récupérés dans la coupelle après 48 heures.
- Observation et comptage des nématodes
Un aliquote de la suspension est déposé dans une cellule de comptage quadrillée, le tout étant placé sous un stéréomicroscope. Un grossissement maximal de 40 fois permet d'identifier et de compter les nématodes (phytoparasites ou non) aux rangs de la famille et/ou du genre.