Aphis citricidus
Puceron brun des agrumes
Cultures sensibles : Agrumes
Généralités
Aphis (= Toxoptera) citricidus est l’un des pucerons les plus nuisibles pour les agrumes en raison de sa capacité à transmettre le virus de la Tristeza.
Il est originaire d’Asie, mais maintenant est répandu dans le monde. Ce puceron vit en colonie sur les jeunes pousses et sur les fleurs.
Zones de production affectées :
Guyane | Guadeloupe |
Martinique | Polynésie-Française |
Mayotte | La Réunion |
Maurice | Seychelles |
Comores |
Organes affectés :
Feuilles | Tiges |
Symptômes
Symptômes ou dégâts :
- Les pousses et les fleurs se déforment sous l'effet des piqûres et de la salive phytotoxique, la croissance de l'arbre est entravée.
- Ces pucerons sécrètent du miellat sur lequel se développe la fumagine, champignon à l'aspect de suie qui diminue la photosynthèse.
Signes :
Ces pucerons mesurent environ 2 mm de long. Les stades immatures sont bruns rouges.
Confusions possibles :
Biologie
Cycle de développement :
Les femelles vivent une vingtaine de jours et donnent naissance à une cinquantaine de larves dont le développement est très rapide. Il peut y avoir entre 25 et 30 générations par an. Elles se reproduisent par parthénogenèse, les mâles sont très rares.
Lorsque les pousses deviennent moins tendres, des formes ailées apparaissent dans les populations et se dispersent vers d'autres arbres.
Facteurs de propagation de la maladie :
Protection
Méthodes préventives :
- Conserver une bonne couverture végétale au sol et des plantes fleuries autour des parcelles afin d'attirer les auxiliaires.
Le contrôle biologique est assuré dans la plupart des cas grâce à de nombreux auxiliaires :
- principaux auxiliaires prédateurs : coccinelle (Coccinella septempunctata introduite en Martinique zt à La Réunion, Coccinella transversalis, Cycloneda sanguinea), syrphe (Pseudodoros clavatus)
- principaux auxiliaires parasitoïdes : hyménoptères (Aphelinus asychis, Aphelinus gossypii, Lysiphlebus testaceipes en Guadeloupe et Polynésie française, Psyllaephagus pulvinatus).
L'action de ces auxiliaires n'est pas toujours coordonnée avec l'apparition des premières colonies de pucerons mais elle finit par être très efficace car les pucerons meurent en quelques jours. Lorsqu’un puceron est parasité il prend un aspect momifié.
Méthodes curatives :
Au-delà de 50 % de pousses colonisées, notamment sur les jeunes plantations ou dans les pépinières, la croissance des plants risque d'être perturbée.
Lorsque la pullulation est trop importante se référer à e-phy pour les usages.