Méthodes de protection
La maladie de Pierce n’affectant pas encore les vignobles européens, aucune méthode de protection particulière n’est à mettre en œuvre. Nous vous conseillons tout de même :
- d’apprendre à reconnaître les symptômes de cette bactériose sur la vigne, mais aussi sur les espèces végétales cultivées ou non présentes dans l’environnement de vos parcelles (consulter le site web de l'OEPP) ;
- de surveiller attentivement votre vignoble ;
- de ne pas hésiter à signaler tous symptômes prêtant à confusion afin d’en identifier la ou les causes exactes.
En présence de cette bactériose, il n’existe malheureusement pas de moyens de lutte curatifs. Malgré cela, différentes méthodes et mesures sont assez classiquement employées pour ce type de bactériose émergente :
- arrachage et destruction des végétaux atteints ;
- rétention des végétaux ou des parties de végétaux dans la zone atteinte ;
- réalisation de traitements insecticides préventifs contre le ou les insectes vecteurs ;
- réalisation de traitements herbicides afin d’éliminer les espèces sauvages sensibles souvent porteurs sains ;
- utilisation d’espèces ou de cultivars résistants lorsque cela est possible.
Les cépages européens et américains courants sont plus ou moins sensibles à la maladie de Pierce. Certaines espèces américaines utilisées comme porte-greffes (Vitis aestivalis, V. berlandieri, V. candidans, V. rupestris), ainsi que les hybrides dérivés, sont supposés résistants, de même que V. rotundifolia. Quelques cultivars de Vitis vinifera comme Petit Sirah, Chenin blanc et Sylvaner seraient peu sensibles.