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Biologie, épidémiologie

 

Pseucercospora fuligena survit sur les plantes malades et les débris végétaux, sous sa forme mycélienne ou par l’intermédiaire de ses conidies qui peuvent se conserver plus de 18 mois. Il affecterait des mauvaises herbes comme Solanum nigrum qui lui permettrait de se maintenir dans les cultures ou à proximité de celles-ci. Il en serait de même pour divers autres Solanum spp. et Capsicum spp.

 

Les contaminations sont rapides durant les périodes humides, par l’intermédiaire des stomates. Il faut des hygrométries d’au moins 85 % pour que les spores germent en 5 heures. Les tubes germinatifs pénètrent par les stomates.

 

Une fois en place dans les tissus, le champignon sporule abondamment (figure 1), produisant un velouté conidien noir constitué de conidiophores plus ou moins bruns, cloisonnés et aux mensurations de 3,5-5 x 25-70 µm (figure 2). Ils portent des conidies subhyalines disposant de plusieurs cloisons et mesurant 3,5-5 x 15-120 µm (figure 3). Les conidies sont par la suite dispersées par le vent sur de longues distances, et par les projections d’eau consécutives à une pluie ou une irrigation par aspersion. Elles le sont aussi par les ouvriers et leurs outils.


L’agent de la cercosporiose se développe en présence d’eau sur les plantes et lors de périodes d’humidité prolongées (pluies, rosée, brouillard…). Son optimum thermique se situe autour de 27 °C.

Dernière modification : 08/04/2016
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
Pseudocercospora 1
Figure 1
Pseudocercospora 11
Figure 2
Pseudocercospora 13
Figure 3