Activités entomophages

• Spectre d’efficacité et cultures envisageables

 - Proies : Aleurodes : Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum

 - Principales cultures concernées : tomate - aubergine - poivron - concombre - courgette - melon - cultures semencières - fraisier

 Parasitisme

• Comportement

Il a une activité prédatrice (host feeding) qui lui est nécessaire pour la production d’œufs. Parce que son ovipositeur n’est pas très solide, E. eremicus perce l’aleurode au niveau de l’ouverture par laquelle celui-ci effectue ses excrétions. Le parasitoïde ingère ensuite le fluide issu de la blessure et la larve d’aleurode, qui ne convient plus au parasitisme, meurt. Cette activité prédatrice est importante. 

Ce parasitoïde est un ectoparasite, i.e. il pond hors de l'hôte. Dès que l’œuf éclôt, la larve pénètre dans son hôte (figure 5). Avant de déposer son œuf sous un hôte, la femelle d’E. eremicus inspecte celui-ci de ses antennes afin de déterminer s’il satisfait à ses critères. S’il convient, elle dépose alors son œuf (figures 1 et 2). S’il y a trop peu d’hôtes acceptables, la femelle pond plusieurs œufs sous le même hôte. On parle alors de super-parasitisme. Dans ce cas, un seul parasitoïde se développera dans chaque aleurode parasité.

• Remarques

Eretmocerus eremicus parasite plus efficacement Bemisia tabaci et produit un plus grand nombre de descendants sur T. vaporariorum qu’Encarsia formosa

Ce parasitoïde a une durée de vie plus courte que celle d’E. formosa, mais pond plus d’œufs lors de ses premiers jours de vie d'adulte. Il a également l’avantage de pouvoir maintenir son activité à des températures élevées (30 à 40 °C). Des observations de terrain effectuées aux Pays-Bas ont montré qu’il était plus résistant aux produits phytosanitaires qu’E. formosa.

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