Biologie
Chancre bactérien du kiwi
La bactérie responsable du chancre bactérien du kiwi (Psa) pénètre cet hôte par les fleurs, les blessures de tailles et celles occasionnées par la chute des feuilles. Les lésions de l’écorce dues aux câbles de palissage ou au gel sont aussi des portes d’entée possibles. Elle peut parfois se multiplier sur la plante sans causer de maladie, et donc sans que des symptômes se manifestent.
Bien qu’elles puissent survivre à la surface des feuilles, grâce aux nutriments présents, les bactéries pénètrent leur hôte afin d’obtenir les éléments nutritifs nécessaires à leur développement. Elles s'y multiplient et s'y répandent à partir d'un point d’infection.
D’après des travaux italiens, il semblerait que toutes les types de plantes puissent être touchées : les pieds mâles autant que les pieds femelles, y compris les plantes autofertiles, avec cependant une plus grande sensibilité des jeunes sujets (de moins de cinq ans).
Le Psa serait propagé par le vent et la pluie, ainsi que les équipements utilisés pour la taille. Il pourrait pénétrer par les cicatrices foliaires. En conséquence, la période d’infection atteint son apogée à la fin de l’automne ou au début du printemps, et le phénomène est probablement accentué par la pratique de la taille d’hiver. Des études menées en Chine indiquent que les infections sont plus importantes après un hiver plus froid et des conditions printanières plus humides.