- Les principales maladies des rhododendrons :

Peu de maladies sont décelées sur les plantes de pleine terre, hormis Seifertia azaleae (anc. Pycnostysanus azaleae, figure 1) qui provoque le dessèchement des boutons floraux. Une cicadelle (Graphocephala fennayi) est d'ailleurs considérée comme vectrice de ce champignon. Plusieurs espèces de Pestalozzia provoquent des plages brunâtres sur feuilles et plusieurs autres champignons (Cercospora handelii, Colletotrichum sp., Phyllosticta concentrica, Phloeospora azaleae, anc. Septoria) sont signalés comme étant à l'origine de taches nécrotiques foliaires. Ils peuvent tous, à terme et en cas d'attaque importante, provoquer une chute prématurée des feuilles contaminées. Exobasidium japonicum et E. rhododendri provoque des déformations foliaires appelées galles ou fausses cloques (figure 2). Le plomb parasitaire (Chondrostereum purpureum) peut aussi affecter cette plante.

Les jeunes plants élevés en serre et/ou en conteneurs sont très sensibles au Phytophthora cinnamomi qui provoque un dépérissement généralisé brutal de mai à septembre. D'autres champignons racinaires provoquant des flétrissements et la mort des plantes adultes comme Armillaria sp. et Verticillium albo-atrum.

Une bactérie (Agrobacterium tumefasciens) est à l'origine de tumeurs au niveau du collet et des racines et peut entraîner un dépérissement généralisé.


- Les principaux ravageurs des rhododendrons :

Au niveau des racines et du collet, des larves blanches, sans pattes et à tête brune, qui sont celles d'Otiorhynchus (Dorymerus) sulcatus (Fabricius 1775), rongent l'écorce et entraîne un dépérissement du plant. L'adulte s'attaque aussi aux feuilles qui sont découpées en bordure du limbe, en arc de cercle.

Des pucerons verts, jaunes ou roses, Illinoia (Masonaphis) lambersi (MacGillivray 1960) (puceron du rhododendron) et Illinoia (Illinoia) azaleae (Mason 1925), le puceron des azalées sont responsables de déformations du feuillage et d'un affaiblissement de la plante.

Sur feuilles on peut également observer un jaunissement du à la présence d'un tigre (Hemiptera, Tingidae), Stephanitis (Stephanitis) rhododrendri, Horvath 1905 et dont les excréments forment une croûte brun-noir à la face inférieure du limbe ou du aux piqures de la cicadelle Graphocephala fennayi (anc. G. coccinea) citée plus haut.