Archips rosana
Biologie du ravageur
Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Les chenilles se trouvent sur les rosacées, principalement le pommier (Malus pumila) et le poirier (Pyrus communis), plus rarement le pêcher, le prunier, le cognassier, le rosier (Rosa spp.).
Ce ravageur peut aussi se développer sur les arbres forestiers comme le bouleau (Betula sp.), l'érable (Acer spp.), le platane (Platanus sp.), les peupliers (Populus spp.), les chênes (Quercus spp.), le tilleul (Tilia spp.), le frêne (Fraxinus sp.), l'orme (Ulmus sp.), ainsi que sur des arbustes et des plantes annuelles ou pluri-annuelles comme le groseillier (Ribes rubrum), le framboisier (Rubus idaeus), le noisetier (Corylus sp.), le houblon, le laurier (Laurus sp.), le troëne (Ligustrum sp.), le chèvrefeuille (Lonicera sp.), le myrte (Myrtus sp.), le lilas (Syringa vulgaris), la viorne (Viburnum spp.), l'ortie (Urtica sp.).
- Cycle de développement :
Il y a une génération par an. L'éclosion des oeufs a lieu de fin février à début mai selon la température et les régions ; elle s'échelonne sur une longue période selon l'exposition des ooplaques et elle est terminée pour les pommiers de 2ème floraison au stade E.
Le développement larvaire dure 28 à 55 jours. Les jeunes chenilles pénètrent dans les bourgeons puis rassemblent les jeunes feuilles par des toiles soyeuses. Par la suite, elles enroulent les feuilles en faisant une sorte de cigare et rongent le parenchyme en ne respectant que les nervures (figure 1) ; les pousses terminales sont les plus attaquées. Lorsqu'elles pénètrent à l'intérieur des bourgeons encore fermés, elles incisent le pédoncule au dessous du calice. Au moment de la floraison, elles rongent les étamines et le pistil en reliant les pétales par des fils soyeux ; ce mode d'attaque est surtout fréquent sur le pommier.
La nymphose se produit à l'intérieur de feuilles recroquevillées. La durée de développement de la nymphe est de 15 à 20 jours.
Les vols sont observés de fin mai à fin juillet. L'adulte a une durée de vie de 15 jours. La fécondité moyenne est généralement de 100 à 150 oeufs. Les oeufs sont répartis en 2 à 9 ooplaques et disposés de préférence sur les surfaces lisses des écorces ; ils restent en diapause jusqu'au printemps suivant.