Cacopsylla pyri
Biologie du ravageur



- Les plantes hôtes :

Les plantes-hôtes de cette psylle sont le poirier, plus rarement le pommier, et, exceptionnellement, le cognassier.


- Cycle de développement :

Il y a 4 à 6 générations annuelles selon les régions et les conditions de culture, la dernière génération apparaissant en septembre-octobre. Les insectes de la 1ère et de la 2e générations sont généralement peu nombreux ; ceux de la 3e et 4e pullulent et peuvent occasionner des dégâts importants. En fin de saison, à l'automne, la population est dispersée sur l'ensemble du feuillage.

L'adulte hiverne dans les vergers, sur les arbres ou tout autre support. Il reprend son activité en janvier, s'alimente et s'accouple. Capable de sauter, il se déplace surtout en volant. La femelle pond ses oeufs par groupes de 6 à 10, principalement à la base des bourgeons et le long des crevasses. Les femelles des générations suivantes pondent sur les organes verts, puis, sur les pédoncules floraux, les pétioles ou la surface des feuilles. Fécondité, 400 à 600 oeufs. Le développement embryonnaire dure 6 à 25 jours selon la température. La larve a 5 stades de développement. La jeune larve de 1ère génération s'introduit à l'intérieur des boutons où elle s'alimente. Plus tard, lors des 2 derniers stades, elle se fixe sur le calice. La jeune larve des générations ultérieures se tient à la face inférieure des jeunes feuilles, dans une gouttelette de miellat. Après la 3e mue, elle se fixe à la base du pétiole, sur les jeunes rameaux ou sur les pédoncules des fruits, toujours recouverte d'un abondant miellat. A la fin de la dernière mue, elle s'installe sur les feuilles (figure 1).

lutte biologique
 
Cacopsylla_pyri-6
Figure 1