Aphanostigma piri
Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts
Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts
- Description du ravageur :
Les femelles virginipares et sexupares piriformes, sont blanchâtres à jaune citron, longues de 0,8 à 1 mm, avec des pièces buccales piqueuses-suceuses bien développées. Les individus sexués, plus petits (0,5 mm), sont ovoïdes et dépourvus de pièces buccales.
Les oeufs des sexupares ont une couleur jaune-vert. Les oeufs d'hiver ont un diamètre de 0,3 mm (figure 1).
Les oeufs des sexupares ont une couleur jaune-vert. Les oeufs d'hiver ont un diamètre de 0,3 mm (figure 1).
- Les dégâts sur les cultures :
La prise de nourriture par les femelles cachées dans la cavité pistillaire entraîne la formation de larges plages noires, un symptôme appelé "cul noir" ou "nécrose de l'oeil" (figure 2) et qui ressemble assez à une attaque précoce de Botrytis cinerea.
De telles taches peuvent apparaître à d'autres endroits du fruit, là, par exemple, où une feuille est demeurée en contact avec le fruit, et, exceptionnellement près du pédoncule. La valeur commerciale des fruits atteints peut être réduite communément de 50 à 60%. Les dégâts apparaissent soit pendant le mûrissement, soit pendant le stockage au froid en même temps que les pourritures des denrées.
Ce phylloxéra est endémique dans les principales régions de culture du poirier au Portugal, là où le climat se caractérise par des étés humides et tempérés et des hivers doux. En France, l'espèce a été signalée pour la 1ère fois à Montauban en 1945. Le ravageur s'est, depuis, considérablement répandu. Les dégâts sont localement très importants.
De telles taches peuvent apparaître à d'autres endroits du fruit, là, par exemple, où une feuille est demeurée en contact avec le fruit, et, exceptionnellement près du pédoncule. La valeur commerciale des fruits atteints peut être réduite communément de 50 à 60%. Les dégâts apparaissent soit pendant le mûrissement, soit pendant le stockage au froid en même temps que les pourritures des denrées.
Ce phylloxéra est endémique dans les principales régions de culture du poirier au Portugal, là où le climat se caractérise par des étés humides et tempérés et des hivers doux. En France, l'espèce a été signalée pour la 1ère fois à Montauban en 1945. Le ravageur s'est, depuis, considérablement répandu. Les dégâts sont localement très importants.