Toxoptera aurantii
Biologie du ravageur
Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Cosmopolite, ce puceron est présent partout sur les agrumes. Dans les zones tropicales, l'espèce est polyphage : elle attaque le théier (Camellia sinensis), le caféier (Coffea sp.), le manguier (Mangifera sp.), l'anone ou pommier cannelle (Annona sp.). En climat méditerranéen, elle est quasi monophage, n'attaquant guère que les agrumes (ainsi que, parfois Pittosporum sp.).
- Cycle de développement :
Une trentaine de générations annuelles se succèdent et se superposent. Chaque femelle donne naissance à 50-70 larves. Les sexués sont inconnus dans la nature. L'anholocyclie est obligatoire. Les adultes stridulent (de façon très audible), par frottement d'épines tibiales sur des stries de l'abdomen.
Les colonies se développent de préférence à la face inférieure des feuilles. On peut les trouver aussi sur les pousses et sur les bourgeons à fleurs. Son optimum de température se situe entre 20 et 25°C. Les basses températures hivernales, et surtout les chaleurs de l'été (supérieures à 30°C) ralentissent le développement des individus.
Les colonies se développent de préférence à la face inférieure des feuilles. On peut les trouver aussi sur les pousses et sur les bourgeons à fleurs. Son optimum de température se situe entre 20 et 25°C. Les basses températures hivernales, et surtout les chaleurs de l'été (supérieures à 30°C) ralentissent le développement des individus.
En Italie, le puceron noir passe l'hiver sous forme d'individus en très petit nombre installés sur les bourgeons et sur d'autres plantes qui se trouvent dans les plantations d'agrumes.