Fusarium oxysporum f.sp. melonis W.C. Snyder & H.N. Hansen (1940)
Fusariose vasculaire du melon
- Classification : Fungi, Ascomycota, Sordariomycetes, Hypocreomycetidae, Hypocreales, Nectriaceae
- Anamorphe de Gibberella
- Dénomination anglaise : Fusarium wilt
- Généralités
- Champignon tellurique vasculaire signalé sur tous les continents, notamment dans de nombreux pays d'Amérique, d'Asie et d'Europe ;
- Très fréquent et particulièrement dommageable en France ;
- Quatre races physiologiques connues, avec augmentation de l'agressivité des souches collectées en France et prépondérance de la race1-2 jaunissante ;
où elle sévit aussi bien en plein champ que sous abri. C'est actuellement la maladie la plus grave pour cette production. Cette situation serait due à la fois à la
- Plusieurs groupes de compatibilité végétative (VCGs) ont été caractérisés ;
- Sévit gravement notamment au cours des printemps froids, favorisée dans les zones de production où les températures du sol avoisines à certaines périodes périodes de l'année 18 à 25°C ;
- Favorisé par une alimentation azotée est importante , les stress thermiques, une charge en fruits trop gros.
- Signes
- Sporodochies se formant sur les lésions sous la forme d'un dense feutrage blanc mât à rosé (plutôt fréquent sur tiges et fruits de melon);
- Ces sporodochies sont constituées de nombreux conidiophores portant des micro ou des macroconidies ;
- Chlamydospores à paroi épaisse se développant à partir du mycélium ou des conidies (non visibles).
Fréquence d'observation en France : ++ (essentiellement sur melon)
+/- = rare ; + = courant ; ++ = très fréquent
Outil(s) nécessaire(s) à l'observation : loupe binoculaire (microsclétotes) (réaliser des isolements microbiologiques vasculaires)
Niveau de difficulté d'observation des signes sur les organes affectés : + (tiges et fruits)
+/- = aisé ; + = possible ; ++ = très difficile ou impossible
- Symptômes vasculaires et induits
- Fontes de semis et des mortalités de jeunes plants ;
- Vaisseaux présentant une teinte sombre, voire brun rougeâtre à brun foncé, la moelle brunit et devient spongieuse, ainsi que les tissus corticaux ;
- Brunissement superficiel et unilatéral plus ou moins discontinu de la tige évoluant vers une altération nécrotique chancreuse et brunâtre ;
- Divers symptômes foliaires (coloration vert-terne fu feuillage, étiolement temporaire de l'apex et des jeunes feuilles, jaunissement assez diffus et hétérogène des feuilles basses, éclaircissement des nervures, un jaunissement sectoriel, flétrissement très rapide des feuilles ;
- Pourriture humide pédonculaire et parfois stylaire des fruits
lésions, sous forme d'un dense feutrage blanc mât à rosé (figure 11).
Une coupe longitudinale (figure 12) ou transversale (figure 13) dans la tige permet de constater que les(figure 14).
- Bioagresseurs parfois associés sur les racines : L'influence des autres bioagresseurs telluriques (nématodes à galles, autres champignons ) sur la fusariose n'est pas encore parfaitement établie.