Coleosporium sp.

 La rouille vésiculeuse des aiguilles du pin

Position systématique : Champignon - Basidiomycète - Urédinale

Hôtes habituels : Pins à deux aiguilles

Hôtes alternants : Plantes herbacées
Localisation sur l'hôte : Aiguilles

Principales rouilles vésiculeuses des aiguilles (en France) :

• Biologie

Cette maladie est causée par le développement d'une espèce ayant reçu le nom collectif de Coleosporium tussilaginis et qui groupe une dizaine de variétés de Coleosporium, morphologiquement très proches, mais distingués selon leur hôte alternant herbacé.

Les écidiospores qui se sont développées sur les aiguilles d'un pin sont libérées après déchirure de l'enveloppe de protection et sont disséminées par le vent. Elles ne peuvent germer que si elles viennent en contact avec la plante herbacée, hôte secondaire spécifique du champignon.

Si les conditions climatiques sont favorables, elles germent en un filament mycélien qui pénètre dans les tissus foliaires de la plante hôte secondaire, où le champignon se développe, en passant par différents stades. Les spores passent la période hivernale sur la plante hôte secondaire et sont libérées au printemps sous forme de basidiospores pour aller contaminer les aiguilles des pins.                                                           

• Symptômes et éléments de diagnostic

Sur aiguilles de pin :

- en mars, présence de taches isolées, rougeâtres puis brunissantes,

- en avril-mai, apparition de pustules orangées coiffées d'un capuchon blanc (1 à 3 mm de long et 1 à 1,5 mm de haut), puis une poussière orangée sort de la déchirure des pustules.

Sur plante hôte secondaire :

- fin mai, apparition de coussinets orangés sur les feuilles,

- en juin, la couleur des coussinets vire au rouge brique.

• Dégâts

Ils sont relativement faibles, mais le champignon peut entraîner un dessèchement complet des jeunes sujets, dans certaines conditions de station (fonds humides, abondance de plantes hôtes, peuplements trop serrés, ...).