Erysiphe alphitoides et E. quercicola
L'oïdium ou "blanc"du chêne
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Position systématique : Champignon - Ascomycète - Erysiphale
Hôtes habituels : Chênes
Hôtes possibles : Hêtres, châtaigniers
Localisation sur l'hôte : Feuilles
- Biologie
Parasite particulièrement virulent sur les feuilles de jeunes sujets.
Le champignon hiverne sous deux formes :
- une forme mycélienne entre les écailles des bourgeons de la pousse d'août
- des fructifications noires (petites ponctuations) sur des feuilles tombées à terre. Néanmoins, cette deuxième forme se rencontre rarement.
Le mycélium envahit les jeunes pousses dès le début de végétation et on observe, à la fin du printemps, sur les deux faces des feuilles et quelquefois sur les pousses, un feutrage blanc caractéristique. Ce feutrage correspond à la forme asexuée du champignon.
La dissémination a lieu essentiellement par le vent, à partir des conidies produites en abondance pendant la saison.
Les stations ensoleillées sont plus fortement soumises à la pression du champignon qui trouve son développement optimal dans les jeunes plantations en période estivale sèche accentuée par des pluies d'orage. Les gelées tardives favorisent également l'action de l'oïdium.
Parmi les chênes à feuilles caduques, le chêne tauzin et le chêne pédonculé sont les plus sensibles, le chêne rouge serait résistant, les chênes à feuilles persistantes sont peu sensibles à la maladie.
- Symptômes et éléments de diagnostic
- Sur les feuilles (les deux faces) aux arbres : présence d'un feutrage blanc caractéristique
- Dessèchement-brunissement de feuilles aux arbres, puis chute prématurée
- Plus rarement (automne), présence de petites ponctuations globuleuses noires sur les feuilles à terre
- Dégâts
Le champignon occasionne un dessèchement plus ou moins rapide des feuilles et plus particulièrement des pousses d'août. Il peut être particulièrement virulent dans les jeunes plantations et provoquer un fort affaiblissement des sujets.