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Bactéries à pourritures déliquescentes sur fruits
(bacterial soft rot)

Les bactéries à pourritures déliquescentes* sur fruits de tomates font intervenir essentiellement des  Pectobacterium  spp. (ex. Erwinia spp.) ; elles affectent aussi les Tiges. Elles sont responsables de larges lésions humides à évolution rapide, nauséabondes, parfois très dommageables. La plus agressive est certainement P. carotovorum subsp. carotovorum et, à un moindre degré, P. chrysanthemi,P. carotovorum subsp. atrosepticum, responsable de la jambe noire de la pomme de terre, aurait été isolée sur tomate. Ces bactéries sont assez largement répandues dans de nombreuses zones de production du monde (voir aussi la fiche Pseudomonas corrugata).

  • Symptômes

 

Ces bactéries sont à l'origine de petites lésions humides et sombres, apparaissant à partir de diverses blessures et cicatrices et s'étendant rapidement en surface et en profondeur À terme, des exsudats bactériens laiteux peuvent être observés aux points de rupture de l'épiderme (figure 1). Les tissus se liquéfient rapidement, et des bulles de gaz sont parfois constatées. Ces symptômes peuvent se manifester aussi bien durant la culture qu'après récolte, au cours du stockage. Notons qu'elles peuvent également venir surcontaminer des lésions occasionnées par d'autres micro-organismes pathogènes.

 
* Certaines d'entre elles sont relativement confidentielles et ne constituent pas une menace importante pour la production de tomate. C'est le cas notamment de certaines souches pectinolytiques de Pseudomonas fluorescens à l'origine de pourritures à évolution moins rapide que celles des Pectobacterium (Erwinia spp.) Il en est de même pour quelques Bacillus, des bactéries « lactiques » Gram +, et >Leuconostoc mesenteroides subsp. mesenteroides, occasionnant ponctuellement quelques dégâts.
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Figure 1