Principaux symptômes
Sur melon, Athelia rolfsii s'attaque presque essentiellement aux fruits entrant en contact avec le sol. Une lésion humide se développe sur la partie des melons touchant le sol. Elle évolue rapidement en une pourriture humide et molle, et gagne les tissus internes. La “peau” du melon finit par se fendre.
Si les conditions climatiques et/ou le sol sont suffisamment humides, un dense mycélium blanchâtre recouvre les tissus malades. Des structures lisses, plutôt sphériques (1 à 3 mm de diamètre), de couleur d'abord blanche, puis fauve à brun rouge, sont peu à peu visibles au sein du mycélium : ce sont les sclérotes d'Athelia rolfsii. Ces derniers ont un aspect comparable à des graines de moutarde. A terme, les fruits peuvent pourrir entièrement.
Des lésions au collet sont parfois signalées, le ceinturant progressivement sur plusieurs centimètres. Les tissus atteints sont humides et brunissent plus ou moins intensément. Par la suite, le champignon envahit aussi les racines qu'il fait pourrir.
Rappelons que ce champignon se développe particulièrement sur les jeunes plantes aux tissus tendres. Il ne serait donc pas étonnant de constater quelques attaques en pépinière et dans les semaines qui suivent la plantation, tout particulièrement si les conditions du moment sont chaudes et humides.
Les plantes malades ont généralement une répartition en foyers. Dans certaines zones particulièrement humides, le mycélium se répand sur le sol pour passer d'une plante à l'autre.