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Fumagine

 

De nombreux insectes, notamment les pucerons, les aleurodes et les cochenilles, doivent prélever de grandes quantités de sève afin de satisfaire leurs besoins en protéines. Cela les oblige à rejeter le sucre en excès, en grandes quantités, sous la forme de miellat. Celui-ci souille alors la surface des parties du limbe colonisées par ces insectes.
 
Ce miellat sucré est une véritable aubaine pour plusieurs champignons du phylloplan de la tomate qui l'utilisent pour se nourrir, et qui sont à l'origine de la fumagine (sooty mold). En effet, leur développement conduit à l'apparition progressive d'une à plusieurs moisissures sur le limbe (figures de 1 à 3), la tige (figure 4) et même les fruits (figures 5 et 6) ; elles  présentent des teintes variables en fonction des espèces fongiques (Alternaria spp., Cladosporium spp., Capnodium sp., Penicillium sp., etc.).

Cette fumagine est dommageable car elle perturbe plus ou moins la photosynthèse des plantes. Seule la maîtrise des populations de ravageurs permet d'y remédier.

 
En présence de fumagine, nous vous conseillons d'observer de plus près les plantes afin d'y détecter quel insecte les parasites, puis de consulter sa fiche spécifique :
Dernière modification : 18/06/2013
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
ravageur_tomate_DB_300a_374
Figure 1
fumagine_tomate_DB_499_383
Figure 2
fumagine_tomate_DB_502
Figure 3
fumagine_tomate_DB_504
Figure 4
fumagine_tomate_DB_505_384
Figure 5
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Figure 6