Cultures : Identifier, connaître, contrôler
Fuasrium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici (Fusariose racinaire, FORL)
Avant de se développer sur le collet de la tomate, le Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici (FORL) colonise plus ou moins entièrement les Racines, sur lesquelles il occasionne de nombreuses lésions brunes ainsi que leur pourriture (Fusarium crownand root rot). Par la suite, il gagne la base de la tige sur laquelle une lésion brune, humide et bien délimitée se développe progressivement (figure 1). Celle-ci est légèrement déprimée et peut s'étendre sur plusieurs dizaines de centimètres (figure 2). Il est à noter que le chancre au collet s'allonge en pointe vers le haut, donnant à la lésion la forme d'une flamme.
Les tissus vasculaires sont également affectés : ils brunissent au niveau des racines, dans le pivot mais aussi sur plusieurs centimètres au dessus du pied de la plante (figures 3 et 4).
Les chancres peuvent être partiellement recouverts d'un mucus caractéristique de couleur rose saumon (figure 5). Celui-ci est constitué de nombreuses sporodochies produisant d'innombrables micro- et macroconidies de Fusarium souvent pluricellulaires et arquées.
Il est bien évident qu'en présence de tels symptômes les plantes peuvent flétrir et même dépérir totalement.
A noter qu'il existe des variétés et des porte-greffe résistants. L'emploi systématique dans les serres de variétés résistantes a permis de réduire considérablement l'incidence de ce champignon.
Un autre Fusarium, F. solani, est signalé comme responsable de pourritures au collet sur solanacées maraîchères (aubergine, poivron, tomate), ceci essentiellement en conditions de production tropicales. Il produit, sur les tissus altérés, sa forme conidienne et sa téléomorphe (des périthèces rouges) (Haematonectria haematococca [Berk. & Broome] Samuels & Rossman [1999]).
Il semble sévir en association avec d'autres bioagresseurs et/ou sur des plantes ayant subi par ailleurs des stress hydriques.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici.
Les tissus vasculaires sont également affectés : ils brunissent au niveau des racines, dans le pivot mais aussi sur plusieurs centimètres au dessus du pied de la plante (figures 3 et 4).
Les chancres peuvent être partiellement recouverts d'un mucus caractéristique de couleur rose saumon (figure 5). Celui-ci est constitué de nombreuses sporodochies produisant d'innombrables micro- et macroconidies de Fusarium souvent pluricellulaires et arquées.
Il est bien évident qu'en présence de tels symptômes les plantes peuvent flétrir et même dépérir totalement.
A noter qu'il existe des variétés et des porte-greffe résistants. L'emploi systématique dans les serres de variétés résistantes a permis de réduire considérablement l'incidence de ce champignon.
Un autre Fusarium, F. solani, est signalé comme responsable de pourritures au collet sur solanacées maraîchères (aubergine, poivron, tomate), ceci essentiellement en conditions de production tropicales. Il produit, sur les tissus altérés, sa forme conidienne et sa téléomorphe (des périthèces rouges) (Haematonectria haematococca [Berk. & Broome] Samuels & Rossman [1999]).
Il semble sévir en association avec d'autres bioagresseurs et/ou sur des plantes ayant subi par ailleurs des stress hydriques.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici.
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5