Principaux symptômes
Des lésions de tailles limitées et au contour mal défini, concaves et humides, apparaissent sur les fruits dans un premier temps. Elles sont souvent localisées à proximité du pédoncule ou dans la zone pédonculaire des fruits nommée « épaule » (shoulder) par les Anglo-Saxons (figures 1 à 3). Par la suite, elles s'étendent progressivement, et les tissus sous-cuticulaires situés en leur centre ne tardent pas à brunir puis à noircir. Notons qu'Alternaria alternata peut coloniser secondairement l'extrémité des fruits (figure 4), comme d'autres espèces d'Alternaria, et en particlier les lésions occasionnées par la maladie physiologique nommée nécrose apicale de la tomate.
À terme, si l'humidité ambiante est élevée, la surface des altérations se couvre d'un velouté dense, vert sombre à noir notamment au niveau de petites fentes altérant l'épiderme. Cette moisissure est constituée par le mycélium, les conidiophores et les nombreuses conidies d'Alternaria alternata. Les spores de ce champignon ont des formes relativement caractéristiques.
Dans certains cas, des petites structures globuleuses noires se forment dans les tissus altérés à la place des précédentes moisissures (figure 5). Ces symptômes sont alors occasionnés par un Pleospora (Pleospora herbarum ; syn. : Pleospora lycopersici), téléomorphe d'un Stemphylium. Ces structures globuleuses seront en fait des périthèces contenant plusieurs asques et ascospores.
Dans certains cas, des petites structures globuleuses noires se forment dans les tissus altérés à la place des précédentes moisissures (figure 5). Ces symptômes sont alors occasionnés par un Pleospora (Pleospora herbarum ; syn. : Pleospora lycopersici), téléomorphe d'un Stemphylium. Ces structures globuleuses seront en fait des périthèces contenant plusieurs asques et ascospores.