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Biologie, épidémiologie

 

La biologie de Monographella cucumerinum est assez mal connue ; il semble toutefois se conserver aisément plusieurs années dans de nombreux sols, notamment sur les débris végétaux. Ce champignon a été isolé dans de nombreux sols dans le monde et sur les racines d’hôtes les plus variés. En plus des Cucurbitacées, Il est notamment pathogène sur basilic, lupin, tournesol, arachide, betterave sucrière, campanule…

En France, nous l’avons assez systématiquement observé et isolé sur des racines de tomates cultivées en sol, mais surtout en hors-sol. C’est dans ce dernier contexte cultural qu’il trouve des conditions particulièrement favorables à son développement. Il est isolé sur les racines avec des fréquences très importantes à certaines périodes de l’année, supérieures à celles obtenues pour Fusarium oxysporum. Son statut parasitaire dans les cultures hors sol est encore mal défini. Il a été aussi décrit en Égypte, en 1981, comme responsable de pourritures racinaires, de jaunissements et de flétrissements foliaires suivis de mortalités de plantules de tomate.

 

Il est disséminé par l’intermédiaire du vent et de l’eau.

 

Il apprécie les climats pluvieux et humides, et les températures fraiches. Notons que l'optimum thermique de la germination de ses conidies est de l'ordre de 25 °C. Il forme de nombreuses conidies (figure 1) sur les tissus altérés présents sur les différents organes ; celles-ci sont disséminées par le vent sur de longues distances mais également par les éclaboussures d'eau. Il produit aussi des périthèces (figure 2) matérialisant sa reproduction sexuée.

Dernière modification : 22/08/2016
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
Monographella2
Figure 1
Monographella1
Figure 2