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Biologie épidémiologie

 

  • Conservation, sources d'inoculum

 

C. cucurbitarum dispose d'aptitudes saprophytiques élevées et d'un arsenal enzymatique important qui lui permettent de dégrader un grand nombre de substrats, de débris végétaux et de se maintenir dans les sols d'une année à l'autre. Il est également très polyphages comme nous l'avons signalé précédemment et se retrouve sur une grande diversité d'hôtes assurant sa multiplication et sa conservation. 

Ses chlamydospores et ses zygospores lui permettent en particulier de se pérenniser.

  • Pénétration, invasion

 

C'est un champignon opportuniste qui s'installe sur les Cucurbitacées en particulier à partir des organes floraux sénescents. Par exemple les corolles flétries, qui persistent plus longtemps que d'ordinaire en périodes humides, constituent des bases nutritives lui permettant d'abord de s'installer puis dans un second temps de coloniser les fruits et de les faire pourrir. Les étamines et les pistils peuvent être également colonisés. 
Il peut également pénétrer les fruits par l'intermédiaire de blessures très variées : brûlure solairenécrose apicalecoulure, piqûres d'insectes, chocs divers...)

  • Sporulation et dissémination

 

Ce champignon fructifie souvent abondamment sur les fruits pourris (figure 1). Les nombreuses spores produites (figures 2 à 4) sont disséminées par le vent, la pluie et l'irrigation par aspersion (à l'origine d'éclaboussures, de projections de particules de sol). Certains insectes seraient "vecteurs" de C. cucurbitarum

  • Conditions favorables à son développement

 

Ses dégâts sont particulièrement graves à la suite de pluies importantes. L'eau libre présente sur les fruits est très propice à son développement. 

C. cucurbitarum
 s'installe préférentiellement sur des hôtes affaiblis et par l'intermédiaire de "bases nutritives" ou de blessures. Il apprécie les climats chauds et humides et se développe particulièrement bien à des températures égales ou supérieures à 25°C. 

Dernière modification : 02/07/2015
  • Auteur :
  • D Blancard (INRAe)
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Figure 2
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Figure 3
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Figure 4