(papillons)
Bien qu'il reste encore des milliers d'espèces à découvrir les lépidoptères sont parmi les insectes les mieux connus (ou plutôt les moins mal connus). On a recensé environ 168.000 espèces, distribuées dans 123 familles ; en France il y en a environ 5400 réparties dans 61 familles.
On reconnait 4 sous-ordres chez les lépidoptères (Zeugloptera, Heterobathmiina, Aglossata, et Glossata).
- Les Zeugloptera ne sont représentés que par la famille des Micropterigidae qui compte environ 195 espèces dans le monde et seulement 1 genre (Micropteryx) et 12 espèces en France. Cette famille ne présente pas d'intérêt agronomique.
- Les Heterobathmiina ne comprennent que la famille sud-américaine des Heterobathmiidae, représentée par 9 espèces, sans intérêt agronomique.
- Les Aglossata ne sont représentés que par une seule famille de la région australasienne, les Agathiphagidae, qui ne compte qu'un genre (Agatiphaga) et 2 espèces. Les chenilles se développent dans les cônes de conifères (Araucariaceae), sans réellement présenter d'impact économique.
- Les Glossata regroupent 99% des lépidoptères et 120 des 123 familles ; ce sous-ordre, renferme toutes les espèces d'intérêt agronomique ou économique de par le monde.
Autrefois, on divisait arbitrairement, les lépidoptères en 2 sous-ordres, les hétérocères ou papillons de nuit et les rhopalocères ou papillons de jours. Les hétérocères sont nocturnes, ils ont des couleurs ternes, leurs antennes sont souvent plumeuses ou verticillées et n'ont pas de massue terminale. Les rhopalocères sont diurnes, souvent parés de couleurs vives, leurs antennes sont simples, fines et se terminent généralement par une massue. En Europe, les rhopalocères sont peu nombreux et ne comptent que 415 espèces, alors que le nombre des hétérocères est de 7950.
On distinguait aussi chez les lépidoptères 2 grands groupes, les homoneures constitués par des espèces primitives ayant une nervation alaire identique aux ailes antérieures et postérieures et les hétéroneures chez lesquels il y a une régression de la nervation des ailes postérieures. On partage aussi les lépidoptères en macrolépidoptères et microlépidoptères. Toutes ces appellations non conventionnelles et plus ou moins artificielles sont toutefois pratiques et encore largement utilisées.