Pyrenochaeta lycopercisi (Racines liégeuses)
Pyrenochaeta lycopersici, champignon responsable de la maladie des racines liégeuses de la tomate (corky root ; Pyrenochaeta corky root), attaque aussi d'autres solanacées, ainsi que diverses cucurbitacées, les salades... Il est très présent dans les sols maraîchers et affecte aussi bien les cultures de plein champ que sous abris. Dans ces derniers, il rend nécessaire une désinfection du sol ou l'utilisation de porte-greffes résistants. Retrouvé autrefois dans certaines cultures hors sol conduites sur pouzzolane ou sur tourbe, dans des serres au sol non couvert, il a maintenant quasiment disparu de ces cultures.
Comme sur l'ensemble de ses hôtes, P. lycopersici provoque la pourriture et la disparition de nombreuses radicelles (figure 1). Des altérations brunes sont aussi visibles sur les jeunes racines (brown root rot) (figure 2). Les racines de plus grosse section présentent des lésions liégeuses et plutôt sèches (figure 3). D'extension limitée dans un premier temps, elles s'étendent progressivement et finissent par ceinturer les racines et former des manchons sur plusieurs centimètres (figure 4). Ces derniers ont parfois l'apparence de l'écorce d'un arbre. Ils peuvent être très liégeux et présenter des craquelures. Rappelons que ce champignon peut produire des pycnides assez caractéristiques ornées de soies noires autour de l'ostiole (figures 5 et 6).
Son incidence sur la tomate peut être considérable dans les sols fortement contaminés. La limitation du système racinaire, ainsi que les nombreuses lésions présentes, ont pour conséquence de réduire la vigueur des plantes. Des flétrissements réversibles durant la nuit peuvent être enregistrés lors de périodes chaudes et à l'approche de la récolte, éventuellement précédés ou accompagnés d'une chlorose des folioles ainsi que de la chute prématurée des feuilles.
A noter qu'il existe des variétés et des porte-greffes résistants.
P. lycopersici est signalé dans de nombreux pays en conditions de production plutôt froides ; il est rencontré en France dans toutes les zones de production, en cultures intensives comme dans les parcelles des jardiniers amateurs. Il n'est pas rare qu'il soit associé à d'autres bioagresseurs de la racine comme Colletotrichum coccodes, Rhizoctonia solani, des nématodes à galles... R. solani est parfois associé à des systèmes racinaires faiblement subérisés en surface : attention aux confusions ! (voir le chapitre Jaunissement des racines).
Signalons qu'un autre champignon, Rhizopycnis vagum D.F. Farr, a été récemment isolé sur les racines altérées de tomates cultivées en plein champ dans plusieurs parcelles du centre et du sud de l'Italie. Les racines malades manifestaient des symptômes assez comparables à ceux provoqués par P. lycopersici, en particulier une subérisation du cortex. Auparavant, R. vagum était plutôt connu pour provoquer des dégâts assez considérables sur les racines des cucurbitacées, notamment sur melon et pastèque aux États-Unis, au Mexique, au Guatemala, au Honduras et plus récemment en Espagne. Notons que des microsclérotes peuvent être observés sur les racines secondaires des plantes malades. À notre connaissance, il n'a jamais été observé sur la tomate et ces autres plantes en France.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Pyrenochaeta lycopersici.
Comme sur l'ensemble de ses hôtes, P. lycopersici provoque la pourriture et la disparition de nombreuses radicelles (figure 1). Des altérations brunes sont aussi visibles sur les jeunes racines (brown root rot) (figure 2). Les racines de plus grosse section présentent des lésions liégeuses et plutôt sèches (figure 3). D'extension limitée dans un premier temps, elles s'étendent progressivement et finissent par ceinturer les racines et former des manchons sur plusieurs centimètres (figure 4). Ces derniers ont parfois l'apparence de l'écorce d'un arbre. Ils peuvent être très liégeux et présenter des craquelures. Rappelons que ce champignon peut produire des pycnides assez caractéristiques ornées de soies noires autour de l'ostiole (figures 5 et 6).
Son incidence sur la tomate peut être considérable dans les sols fortement contaminés. La limitation du système racinaire, ainsi que les nombreuses lésions présentes, ont pour conséquence de réduire la vigueur des plantes. Des flétrissements réversibles durant la nuit peuvent être enregistrés lors de périodes chaudes et à l'approche de la récolte, éventuellement précédés ou accompagnés d'une chlorose des folioles ainsi que de la chute prématurée des feuilles.
A noter qu'il existe des variétés et des porte-greffes résistants.
P. lycopersici est signalé dans de nombreux pays en conditions de production plutôt froides ; il est rencontré en France dans toutes les zones de production, en cultures intensives comme dans les parcelles des jardiniers amateurs. Il n'est pas rare qu'il soit associé à d'autres bioagresseurs de la racine comme Colletotrichum coccodes, Rhizoctonia solani, des nématodes à galles... R. solani est parfois associé à des systèmes racinaires faiblement subérisés en surface : attention aux confusions ! (voir le chapitre Jaunissement des racines).
Signalons qu'un autre champignon, Rhizopycnis vagum D.F. Farr, a été récemment isolé sur les racines altérées de tomates cultivées en plein champ dans plusieurs parcelles du centre et du sud de l'Italie. Les racines malades manifestaient des symptômes assez comparables à ceux provoqués par P. lycopersici, en particulier une subérisation du cortex. Auparavant, R. vagum était plutôt connu pour provoquer des dégâts assez considérables sur les racines des cucurbitacées, notamment sur melon et pastèque aux États-Unis, au Mexique, au Guatemala, au Honduras et plus récemment en Espagne. Notons que des microsclérotes peuvent être observés sur les racines secondaires des plantes malades. À notre connaissance, il n'a jamais été observé sur la tomate et ces autres plantes en France.
Pour des informations complémentaires sur ce champignon, vous pouvez consulter la fiche Pyrenochaeta lycopersici.