La femelle adulte présente un bouclier convexe, pyriforme, fréquemment allongé et recourbé (d'où le nom vulgaire de l'espèce, cochenille virgule), de teinte générale grisâtre avec les bords plus clairs. Sa taille est d'environ 2,5 mm de long x 1 mm. Sous le bouclier, le corps de la femelle se présente comme une masse pyriforme blanc nacré avec une tache pygidiale jaunâtre (figure 1). Plus âgée, la femelle est entièrement jaune. Ses dimensions sont d'environ 1 mm  x 0,6 mm. Les pièces buccales sont piqueuses-suceuses.

Chez le mâle, le bouclier larvaire est plus petit que celui de la femelle (1,3 x 0,4 mm) et de la même couleur ; ses bords sont rectilignes (figure 2). L'imago mâle est ailé (1 paire d'ailes), dépourvu de pièces buccales, et ressemble à un minuscule (0,54 x 0,2 mm) moucheron, de couleur rose violacé.

Les oeufs sont ellipsoïdes, mais d'aspect sub-parallépipédique lorsqu'ils sont serrés les uns contre les autres. Les larves subissent 2 stades.
 

Cette cochenille prélève de la sève de l'arbre ; ses attaques sont plus fortes sur les feuilles, les jeunes rameaux et les fruits. La respiration et la photosynthèse de l'hôte sont fortement perturbées par la présence de nombreux individus ("encroûtements"), d'autant plus que leurs cadavres restent attachés au végétal. La cochenille virgule n'excrète pratiquement pas de miellat et ne provoque donc pas de fumagine. Les jeunes fruits infestés subissent des pertes de poids et de calibre et peuvent même tomber en cas d'attaque précoce. Les fruits infestés en été ou en automne mûrissent mal et leur qualité est affectée. En station de conditionnement, ces fruits sont déclassés du fait des décolorations et de la présence des boucliers qui résistent au brossage (figure 3).   

 

• Biologie du ravageur

- Les plantes hôtes :

L'espèce est en principe inféodée aux agrumes (Citrus sp. et autres de la famille des Rutaceae).


- Cycle de développement :