Chrysomphalus dictyospermi (Morgan 1889)
Pou rouge des orangers
Pou rouge des orangers
- class. : Animalia, Arthropoda, Insecta, Hemiptera, Diaspididae
- syn. :
- dénominations européennes : palm scale (GB) ; Rote Orangenlaus (D) ; cochinilla roja del naranjo (E) ; cocciniglia bianca-rossa degli agrumi (I) ; pinta amarela, cochonilha dourada da laranjeira (P)
- syn. :
- dénominations européennes : palm scale (GB) ; Rote Orangenlaus (D) ; cochinilla roja del naranjo (E) ; cocciniglia bianca-rossa degli agrumi (I) ; pinta amarela, cochonilha dourada da laranjeira (P)
- Caractéristiques du ravageur et de ses dégâts
- Description du ravageur :
La femelle adulte possède un bouclier quasi circulaire, d'un diamètre compris entre 1,8 et 2,1 mm. Les exuvies larvaires sont un peu excentrées ; leurs marges apparaissent brunes sur le fond ocre du bouclier (figure 1). Le corps de la cochenille est jaune. La femelle est ovipare.
Le mâle possède une paire d'ailes blanchâtres ; son corps est jaunâtre dont les dimensions sont 1 mm de long pour 1,5 mm d'envergure. Ses pattes, antennes et pièces génitales externes sont bistres.
Les oeufs sont de couleur jaune doré et sont pondus sous le bouclier.
- Les dégâts sur les cultures :Le mâle possède une paire d'ailes blanchâtres ; son corps est jaunâtre dont les dimensions sont 1 mm de long pour 1,5 mm d'envergure. Ses pattes, antennes et pièces génitales externes sont bistres.
Les oeufs sont de couleur jaune doré et sont pondus sous le bouclier.
La zone autour de la cochenille jaunit par suite de son activité de prise de nourriture (figure 2). Les feuilles très attaquées se dessèchent et tombent (figure 3). Les rameaux dépérissent. Les fruits infestés sont déformés. Enfin, la fumagine se manifeste, se développant sur le miellat.
- Biologie du ravageur
- Les plantes hôtes :
Le pou rouge est polyphage. Il infeste l'olivier (Olea europea), les agrumes (Citrus sp.), le figuier (Ficus carica), l'avocatier (Persea americana), les palmiers (Phoenix sp.), etc.
- Cycle de développement :
Il y a habituellement trois générations par an. Une 4ème peut apparaître dans certaines circonstances climatiques (automne doux), mais les individus qui la composent auront du mal à survivre à l'hiver. A la 1ère génération printanière succède la seconde à partir de juin tandis que la 3ème n'apparaît pas avant fin août. Comme chez beaucoup de diaspines, les générations se superposent et ce sont les périodes d'émissions de larves mobiles que l'on enregistre.
L'espèce hiverne sous forme de jeunes femelles et de larves de 2ème stade. A la reprise d'activité, ces individus, pondant en mars-avril, donnent naissance à la première génération. Chaque femelle pond 100 à 150 oeufs pendant une période qui peut durer jusqu'à 40 jours au printemps, mais seulement 26 jours en été. Le développement embryonnaire précède la ponte, l'éclosion de l'oeuf survenant de 1 heure, à 24 h au plus, après.
Les larves nouveau-nées de 1er stade sont mobiles. Elles se dispersent sur le végétal puis se fixent. Les larves mobiles se fixent au printemps à la face supérieure des feuilles anciennes et, plus tard, sur les nouvelles pousses et les jeunes fruits.
La larve mobile se fixe en moins de 24 heures ; elle subit sa 1ère mue 8 jours plus tard. Le 2ème et dernier stade larvaire dure environ 13 jours. La femelle a besoin de 23 jours supplémentaires pour être capable de pondre. Les mâles mettent plus de temps pour devenir sexuellement matures et, de ce fait, le premier oeuf n'est pondu qu'au bout de 44 jours.