Parmi les sordariomycètes (anc. pyrénomycètes), on place la majorité des ascomycètes produisant des périthèces (généralement en forme de bouteille, figure 1) et quelques ascomycètes à cléistothèces. Les asques (reproduction sexuée) sont unituniqués et sans opercules. Ceux-ci contiennent 8 ascospores.
La classe des sordariomycètes comprend beaucoup de champignons dont on connait seulement la forme imparfaite comme les hyphomycètes et les coelomycètes. Chez certains la production de conidies se fait par corémie (ou synnema, figure 2) comme chez Ophiostoma ulmi ou Rosellinia necatrix.
figure 1 | figure 2 |
Parmi les sordariomycètes sont décrits ici :
- Claviceps purpurea (ergot du seigle)
- Ophiostoma ulmi (graphiose de l'orme)
- Rosellinia necatrix (pourridié laineux)
- Seiridium cardinale (chancre du cyprès)
Phomopsis viticola excoriose de la vigne |
Colletotrichum circinans anthracnose de l'oignon |
Pour rappel, on trouve parmi les sordariomycètes, sur la vigne Eutypa lata et Phomopsis viticola (figure). En cultures légumières de nombreuses espèces phytopathogènes spécifiques ou non sont observées. Ainsi on peut citer Fusarium oxysporum f.sp. lactucae, Microdochium panattonianum (responsable de l'anthracnose), Thielaviopsis basicola et Verticillium dahliae sur salade ; Colletotrichum coccodes, Fusarium oxysporum f. sp. radicis-lycopersici sur tomate.