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Gestion des enherbements pérennes non concurrentiels

 

  • Définition et rôle dans la réduction des produits phytosanitaires : l’enherbement pérenne non concurrentiel se définit par l’ensemble de la végétation herbacée (spontanée ou semée) ne générant pas une concurrence problématique pour la culture de rente (zone non concurrentielle). Cet enherbement a des effets agronomiques positifs tels que la protection et l’amélioration de la structure du sol, le maintien des populations d’auxiliaires ou la diminution du transfert des intrants dans l’eau. Il peut être spontané ou semé. De plus, s’il est réfléchi en termes de polyculture/élevage, les services rendus sont étendus (couvert végétal servant de fourrage, gestion du couvert par pâturage, apport de fumier par les animaux, diversification de l’exploitation). Cependant, des contraintes risquent d’apparaître s’il n’est pas maîtrisé. Des méthodes de lutte non chimique permettent d’éviter que l’enherbement (spontané ou semé) ne fasse concurrence aux plantes cultivées pour la ressource en eau, en éléments minéraux ou en lumière.
  • Contre quels bioagresseurs ? Les adventices.
  • Sur quelles cultures ? Racines et tubercules.
  • Quand ? Avant ou après l’installation de la culture selon les cas et pendant le cycle de culture.
  • Dans quelles conditions ? Surtout quand l’enherbement spontané est composé d’adventices particulièrement agressives ou hôtes de bioagresseurs, lorsque la fréquence des désherbages chimiques devient excessive ou lorsque le désherbage mécanique est difficile voire impossible.
  • Réglementation : si des semences de plantes de service sont nécessaires et qu’elles ne sont pas disponibles chez les vendeurs professionnels locaux, une demande d’importation doit être faite au service de l’alimentation de la DAAF du département (DAAF-Salim).De même, il convient de respecter la réglementation concernant les espèces envahissantes lorsqu’elle existe et dans tous les cas, de prévoir une recherche bibliographique sur cette thématique si la plante n’a jamais été utilisée dans le département. Si une construction est nécessaire pour la mise en place de l’élevage pour le pâturage, une demande de permis de construire est obligatoire si la surface du bâtiment fait plus de 20 m².
  • Temps de travail : augmentation du temps de travail à prévoir pour les entretiens successifs et éventuellement l’implantation du couvert, sa fauche ou la gestion des animaux.
  • Compatibilité des techniques alternatives entre elles : 

 

 

Dernière modification : 05/08/2016
  • Auteur :
  • I Dulin (INRA-AgroParisTech)