Différence de sensibilité du matériel végétal (résistance partielle)
Les résistances polygéniques, c'est-à-dire reposant sur plusieurs gènes, confèrent, selon les variétés, une résistance partielle plus ou moins élevée vis-à-vis des bio-agresseurs. Cette résistance est en général stable (plusieurs gènes doivent être contournés pour perdre le caractère de résistance), ce qui lui confère un caractère durable. Du fait du caractère partiel de la résistance polygénique, l’utilisation du matériel végétal doit souvent être associée à d’autres moyens de lutte (alternatifs ou chimiques) ou à des pratiques culturales adaptées.
Variabilité de la sensibilité aux bio-agresseurs entre variétés
Le tableau 2 (Figure 1) désigne les bio-agresseurs pour lesquels on note une variabilité de sensibilité parmi les variétés existantes. Les différences de sensibilité du matériel végétal sont citées dans la littérature (cf. rubrique « Pour en savoir plus »).
NB : l’ordre de citation des bio-agresseurs est indépendant de l’importance de la variabilité de sensibilité du matériel végétal pour une espèce donnée.
Par exemple, on peut lire dans le tableau 2 (Figure 1) (colonne 2, entrée 1 « Abricotier ») qu’il existe une variabilité de sensibilité à l’oïdium parmi les variétés d’abricotiers existantes. Pour avoir des informations sur les variétés les moins sensibles, il faut se référer aux documents cités dans la rubrique « Pour en savoir plus ».
Variabilité de la sensibilité aux bio-agresseurs entre porte-greffes
Le tableau 3 (Figure 2) désigne les bio-agresseurs pour lesquels on note une variabilité de sensibilité parmi les porte-greffes existants. Les différences de sensibilité des porte-greffes (PG) suivantes sont citées dans la littérature (l’ordre de citation des bio-agresseurs est indépendant de l’importance de la variation de sensibilité du PG pour une espèce donnée) (cf. rubrique "Pour en savoir plus").