Dégâts généraux

Ce sont essentiellement les larves ou chenilles des noctuelles qui sont dommageables pour les cultures légumères, s'attaquant à pratiquement tous les organes des plantes. Leur parasitisme sur ces derniers variant en fonction des espèces, elles se nourrissent notamments des feuilles (figures 1 à 7) qu'elles consomment plus ou moins, et perforent les tiges (figure 8) et les fruits (figures 9 à 13) qu'elles envahissent par la suite.

En plus des perforations, galeries, cavités observées, l'observation de larves confirme leur implication (figures 14 et 15)

 
Par exemples les larves de premier stade d'Helicoverpa armigera se nourrissent des feuilles tendres, créant ainsi de petites perforations. Lorsqu’elles atteignent le deuxième stade, elles sont capables de pénétrer dans les fruits par un petit trou, souvent près du pédoncule. Elles les endommagent à tous les stades de leur développement en y creusant des galeries, avec cependant une préférence pour les plus jeunes. Les fruits cessent alors de grossir, mûrissent prématurément et tombent. Les fleurs sont aussi attaquées et les enveloppes des graines sont perforées.

 
Les chenilles de Spodoptera exigua les plus âgées migrent vers l’apex des plantes où elles se nourrissent principalement des zones de croissance. Elles forment de larges trous dans les feuilles et ne laissent parfois derrière elles que les nervures. Elles s’attaquent également aux fleurs et aux bourgeons. Les dégâts provoqués affectent considérablement la croissance des plantes. Lors de fortes infestations, les dommages peuvent s’étendre aux tiges et, dans le pire des cas, aux fruits que les chenilles consomment entièrement de l’intérieur. En cultures ornementales, les pertes sont très importantes lorsque les chenilles s’attaquent aux fleurs et aux bourgeons.